La Tanzanie bénéficiera d’un financement de 500 millions $ de la Banque mondiale, a-t-on appris d’un communiqué publié par l’institution sur son site.
Ces fonds seront affectés au projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement secondaire (SEQUIP) visant à accroître l’accès aux écoles, améliorer la qualité de l’éducation et aider un plus grand nombre d’enfants à réintégrer le système public formel de l’éducation. Plus de 6,5 millions d’élèves du secondaire devraient directement bénéficier de cette mesure.
« Sur 100 enfants qui commencent l’école en Tanzanie, moins de la moitié termineront le cycle primaire et seulement trois termineront le cycle secondaire. Il s’agit d’une crise. Ce projet soutiendra un enseignement secondaire de meilleure qualité, tout en contribuant à faire de l’école un lieu plus sûr où les enfants peuvent s’épanouir et où toutes les filles, quelles que soient les circonstances, ont la possibilité de terminer leurs études secondaires », a à cet effet déclaré Jaime Saavedra (photo), directeur général du pôle d’expertise en éducation à la Banque mondiale.
Pour assurer la mise en œuvre effective des mesures préconisées par la Banque mondiale, l’institution indique également que le nouveau financement sera mis à disposition via un mécanisme de décaissement progressif. Les fonds seront ainsi débloqués par tranche, et seulement après l’atteinte des résultats préalablement convenus.
« C’est une étape importante pour relever les défis auxquels les enfants tanzaniens sont confrontés tout au long de leur éducation. La Banque mondiale poursuivra le dialogue avec le gouvernement sur des questions plus larges concernant l’égalité de traitement des écoliers », a déclaré Mara Warwick, directrice de la Banque mondiale pour la Tanzanie.
(Ecofin)