Présidant l’ouverture du Salon international des mines, Amadou Bâ a précisé que les évaluations de la première décennie du Plan Sénégal émergent montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier du développement économique et social.
«En 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8% du Pib. La production totale des produits miniers est passée de 1142 milliards en 2020 à 1508 milliards en 2021, soit une hausse de 24%. Cette production, en 2021, est essentiellement portée par l’or, avec 512 milliards, soit 34% de la production totale ; suivie du ciment, évalué à 341 milliards, soit 22% ; de l’acide phosphorique, avec une production 298 milliards, soit 19% ; des phosphates, avec 79 milliards (5,3%), d’ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%)», souligne le Premier ministre.
De la même manière, il assure que la valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 milliards en 2020, à 730 milliards en 2021, soit une hausse de 22%. L’effectif de la main d’œuvre dans le secteur minier industriel est passé de 9508 à 11.213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards.
Le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30.000 personnes. Les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent, en 2021, à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État, précise Amadou Bâ.
Il fait remarquer, par ailleurs, que le Sénégal va bientôt démarrer la production du gaz et du pétrole. Cela, dit-il, fera que le secteur minier ne sera plus le principal contributeur du secteur extractif. Mais le secteur extractif, dans son ensemble, renforcé, dynamique, aura – sans nul doute – un effet d’entraînement encore plus important sur les autres secteurs vitaux de notre économie, constate le Premier ministre
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