La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son rapport « Situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020 », estime que les dépenses budgétaires, constituées des charges et des acquisitions d’actifs non financiers sont projetées à 3572,5 milliards en 2020.
« Les dépenses, constituées des charges et des acquisitions d’actifs non financiers sont, pour leur part, projetées à 3572,5 milliards en 2020 contre 3367,1 milliards en 2019, soit une hausse de 6,1% en valeur relative et 205,4 milliards en valeur absolue.
Les charges progresseraient modérément de 2,8% tandis que les acquisitions d’actifs non financiers se renforceraient de 18% », note la qui précise que l’évolution modérée des charges résulterait de la progression observée sur les intérêts sur la dette, la rémunération des salariés et les utilisations de biens et services, atténuée par la contraction des subventions.
En effet, les charges d’intérêts sur la dette publique (364,7 milliards) afficheraient une hausse de 33,5% tandis que la masse salariale projetée à 817,7 milliards augmenterait de 9,9%, sous l’effet de la poursuite des engagements de l’Etat vis-à-vis des organisations sociales.
« Quant aux utilisations de biens et services, elles sont projetées en hausse de 12,4% pour s’établir à 437 milliards en 2020.Toutefois, cette orientation des charges courantes serait atténuée par la réduction des subventions qui passeraient de 325 milliards à 45,6 milliards en liaison avec les allocations importantes au secteur de l’énergie en 2019 et qui devraient être moins importantes en 2020 », renseigne la source.
La Dpee souligne, que les charges, sous formes de dons, sont attendues à 860,4 milliards en 2020 réparties entre les dons courants (275,5 milliards) et les dons en capital (584,9 milliards) ; elles devraient s’accroître globalement de 12,9%.
Et le document de préciser que «les dons en capital correspondent à des investissements exécutés via des transferts à d’autres entités de service public. Pour ce qui est des acquisitions nettes d’actifs non financiers, elles devraient progresser de 18%, pour se situer à 857,7 milliards, composés de 96,2 milliards de dépenses exécutées par l’Etat sur ressources internes et de 761,6 milliards exécutées sur ressources extérieures. Au total, les dépenses en capital regroupant les différents investissements sont projetées en hausse de 9,8% pour s’établir à 1442,6 milliards ».
Masse DIA