Le Néré, transformé localement, donne la moutarde (afiti, tchotou) et un jus, qui sont très prisés dans la gastronomie ouest-africaine.
Si un peu plus de 1300 acteurs ont été recensés sur tout le territoire togolais (avec une forte proportion dans le Nord du pays), le principal défi est celui de la structuration du secteur. Selon les conclusions d’une étude, 99% des acteurs opèrent en individuels, et non en coopératives.
Au cours des 3 dernières années, au Togo, la filière Néré a connu une progression. Sa production de grains de néré est passée de 110 t en 2018 à 119 t en 2019 puis à 126 t en 2020, selon une étude de la FAO et de la Direction des Statistiques Agricoles de l’Information et de la Documentation (DSID).
La même étude relève une tendance haussière de revenus des acteurs individuels. Ce revenu global est estimé à 42 millions FCFA en 2018, contre 73 millions FCFA en 2019 et 79 millions FCFA en 2020.
S’agissant de la vente de moutarde et du jus de néré, principaux produits finis obtenus de la transformation des amandes de néré, elle a permis aux acteurs individuels de tirer un chiffre d’affaires de 70 millions FCFA et aux acteurs en coopératives d’engranger près de 4 millions FCFA sur la même période.
(AGENCE ECOFIN)
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