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Sophie Gladima, Ministre du pétrole et des énergies : “Sans l’arrivée de ce gaz, la croissance économique du pays ne sera pas facile”

Malgré tous les efforts consentis dans le cadre de la relance économique, la croissance reste toujours une chimère pour les Sénégalais qui attendent la réalisation de ce rêve par le biais des politiques élaborées et mises en œuvre par l’Etat. Selon le ministre du Pétrole et des Energies, cela n’est pas envisageable sans l’arrivée du gaz qui doit être exploité sur la zone côtière du Sénégal.

‘’Nous avons le devoir de venir vers vous. C’était normalement prévu, au niveau du ministère, que ces genres de rencontres puissent avoir lieu. Je me réjouis d’être devant vous pour partager sur ce que nous voulons faire pour le Sénégal. Ce que nous comptons obtenir à partir de l’exploitation pétrolière et gazière. Mais également vous dire ce que c’est cette exploitation pétrolière et gazière, et ce que ça représente également pour l’économie du pays’’, a déclaré la ministre du Pétrole et des Energies, lors d’un forum axé sur les défis environnementaux et sur le développement durable des projets pétro-gaziers organisé à l’intention des acteurs de la pêche de Joal-Fadiouth, ce samedi.

Sophie Gladima Siby a informé que ce forum entre dans le cadre de la stratégie globale de communication du gouvernement du Sénégal dont l’objectif principal est de ‘’susciter l’engagement des Sénégalais et des parties prenantes dans la gestion durable des projets pétroliers et gaziers’’.
Ainsi, elle a soutenu : ‘’Je crois que sans l’arrivée de ce gaz, la croissance économique du pays ne sera pas facile. Nous y sommes, mais on veut accélérer cette croissance économique. Avec l’utilisation du gaz, nous allons réduire la facture énergétique et donc donner de l’électricité en quantité, en qualité, mais à moindre coût. Si Dieu le veut, et si nous nous y mettons, normalement, fin 2023, début 2024, on doit pouvoir y arriver.’’
Exploiter le gaz sans tuer la pêche
‘’Après cette étape, a ajouté le ministre, nous devons aller vers Saint-Louis qui, depuis le mois dernier, voit les caissons de la côte. Ces caissons doivent permettre d’aller forer en mer, mais aussi protéger l’exploitation. Donc, les pêcheurs qui voient ces images et qui nous disent que l’emprise c’est dans nos zones les plus poissonneuses, il faut qu’on en discute, parce que même si on doit apporter une avancée sur l’économie de notre pays, un pan de notre économie ne doit pas être réduit à néant’’.
Poursuivant dans le même sens, Sophie Gladima Siby a déclaré : ‘’Nous venons de suivre récemment le ministère de la Pêche faire l’ensemencement de bateaux pour permettre d’avoir d’autres zones de frayeurs : ce qu’on appelle des zones artificielles pour la reproduction du poisson. Les plateformes devraient constituer également des récifs artificiels pour la reproduction du poisson.’’
Invoquant l’article 25 de la Constitution, elle rappelle que les ressources naturelles appartiennent au peuple et sont utilisées pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz, la transparence demeure un principe fondamental. ‘’C’est pour donner corps à cette volonté de transparence que nous avons initié ces discussions qui devraient nous permettre de susciter l’appropriation, l’engagement et l’accompagnement des Sénégalais et des parties prenantes dans la gestion durable de ces projets pétroliers et gaziers’’, renseigne le ministre. Madame Gladima ajoute : ‘’Cette stratégie de communication repose sur le résultat dont le processus d’étude de la perception que le peuple sénégalais et les partenaires ont sur la gouvernance. Et là, je félicite le cabinet Lukman qui nous a permis de déceler ces besoins, qui nous a accompagnés, depuis plus de deux ans.’’
(ENQUETE)

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