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Sénégal : La coopération et la coordination préconisées contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

Le directeur de cabinet du ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Ibrahima Lô, a appelé à privilégier la coopération et la coordination dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
“La coopération et la coordination devraient être non seulement renforcées, valorisées mais aussi et surtout appliquées à tous les niveaux et à tous les stades de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme”, a-t-il déclaré.
Il présidait la cérémonie d’ouverture des travaux de la 37ème réunion plénière de la commission technique du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), une agence spécialisée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre s’est ouverte jeudi à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
Au plan régional, dit-il, une évaluation mutuelle des pays, notamment du dispositif sénégalais de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT), n’aurait été possible ni en 2007, encore moins en 2017, sans la contribution des pairs de la sous-région.
Il a rappelé que “la deuxième évaluation mutuelle a mis en relief les lacunes stratégiques avec comme conséquence, l’inscription de notre pays sur la liste des juridictions sous surveillance rapprochée du GAFI, anciennement appelée liste grise”.
D’après lui, “dans un contexte marqué par des défis sécuritaires de toutes sortes, en particulier la progression des groupes djihadistes, la prolifération des armes de destruction massive, mais également des perspectives économiques de plus en plus dégradées (…), le rôle de la coopération dans ses dimensions nationale, communautaire et internationale reste plus que jamais essentiel”.
“En tant que communauté et cadre multiforme de coopération, la CEDEAO est en droit d’attendre de ses organismes spécialisés comme le GIABA, une référence en matière de formation des règles et meilleures pratiques de lutte contre les diverses formes de blanchiments de capitaux et de financement du terrorisme (…)”, a-t-il poursuivi.
A ce sujet, il s’est réjoui du fait que les “réflexions et recommandations profondes et pertinentes” issues des travaux de la commission technique et de la plénière seront soumises à l’appréciation du Conseil des ministres du GIABA, samedi prochain.
APS

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