“Le secteur informel offre des possibilités d’emplois à 90% de la population active” (Ministre de l’artisanat)

Afin de moderniser l’économie du pays, le gouvernement du Sénégal pense que le secteur formel doit faire une transition. Le ministre de l’Artisanat et de la transformation qui présidé du secteur s’est engagé à élaborer une stratégie nationale de formalisation de l’économie informelle.

Le  secteur informel au Sénégal occupe une place primordiale. « Il offre des possibilités d’emplois à 90% de la population active. Cependant, le PSE identifie l’économie informelle comme l’une des contraintes majeures à lever, afin de bâtir un tissu d’entreprises formelles, en vue de moderniser l’économie sénégalaise. De même, l’informel constitue un déficit de travail, d’accès au financement, aux marchés publics et privés et à la propriété d’enrichissement fiscal », a fait savoir Pape Amadou Ndiaye.

Au regard de la transversalité, de la complexité et des enjeux de la problématique de l’économie informelle, le Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel (MATSI) s’est engagé, avec l’assistance technique du Bureau International du Travail (BIT), dans l’élaboration d’une stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle au Sénégal et d’un plan d’action opérationnel.

Pour le Bit, la transition de l’informel vers le formelle conformément à la recommandation 204 de l’OIT, pourrait contribuer à améliorer le climat des affaires. « La transition doit se faire de façon progressive. Car on ne peut pas subitement obliger les entreprises informelles de se formaliser et payer des impôts. Ça doit se préparer et se faire par étape. Et pour y arriver, le Bit recommande au Sénégal de suivre les étapes de la recommandation 204 où il faut passer pour aller vers la formalité », a souligné Dramane Aïdara.

Au terme de l’atelier, un comité de pilotage a été installé pour élaborer de manière inclusive cette stratégie de formalisation de l’économie informelle

(LAS)