La Chine a procédé hier jeudi à la mise en orbite du premier module de sa station spatiale, dénommé Tiangong 3, qui vient en “concurrence” à l’actuelle Station spatiale internationale (ISS). Cette étape marque une nouvelle avancée de l’Empire du milieu, dans la compétition pour conquérir cette nouvelle frontière.
Ce module de l’agence spatiale chinoise (CNSA) est « entré avec succès sur son orbite prévue », selon les informations du pôle scientifique du Quotidien du peuple, média officiel du Parti communiste chinois.
La chine a lancé cette nuit le premier module de sa nouvelle station spatiale avec une fusée Longue Marche 5B Y2.Le module Tianhe est le premier module central de la station spatiale de Chinoise et le plus grand module que la Chine ait jamais fabriqué. pic.twitter.com/sdIYOg74Tz
— Ufotinik (@ufotinik) April 29, 2021
La structure, stationnant en orbite basse, entre 350 et 450 kilomètres d’altitude, est un cylindre de 22 tonnes, avec 16,6 mètres de long pour un diamètre de 4,2 mètres. Elle comporte un système de support de vie ainsi que d’une propulsion nécessaire au juste maintien de l’ensemble de la future station en orbite, et devrait accueillir un équipage de trois taïkonautes au mois de juin prochain.
Cette base, est le fruit de plusieurs décennies de travaux pour le « Palais céleste » (le nom du programme de développement des stations spatiales chinoises), et succède à deux prédécesseurs, les prototypes Tiangong 1 et 2 qui, lancés en 2011 et 2016.
Une fenêtre pour la recherche spatiale africaine
Au-delà de constituer une nouvelle entaille dans la suprématie spatiale occidentale, notamment avec la collaboration russe, cette avancée chinoise constitue une fenêtre d’opportunité pour plusieurs pays dans le monde, dans leur programme de recherche. Pékin, qui n’a jamais fait partie des programmes de l’ISS, entend ainsi accueillir des expériences menées dans plusieurs pays dans le monde.
Outre des nations occidentales ou asiatiques (Japon, Inde, Russie, France, ou Allemagne), c’est le cas notamment, du Kenya, en Afrique, ou du Pérou en Amérique latine.
Déjà, en 2018, l’Agence spatiale chinoise avait reçu, une quarantaine de propositions émanant de 27 pays.
(AGENCE ECOFIN)