La firme Niyel lance un appel pour financer des projets de recherche d’IA en Afrique francophone

Le développement de l’intelligence artificielle en Afrique passera par un renforcement des capacités, du financement et une volonté politique. La firme Niyel, spécialisée dans le plaidoyer, semble l’avoir compris, en témoigne son nouveau projet.

Niyel, une firme basée à Dakar spécialisée dans la communication d’influence, a lancé cette semaine un appel à propositions pour financer et accompagner cinq projets de recherche sur les politiques liées à l’IA en Afrique francophone. Cela intervient, apprend-on, dans le cadre de son initiative pour le développement de l’intelligence artificielle (IDIA) qui vise à soutenir l’adoption d’une IA responsable sur le continent et garantir que les experts africains se fassent entendre dans les fora internationaux.

Les propositions seront reçues jusqu’au 11 juillet 2021. Les équipes qui seront sélectionnées recevront une somme cumulée de 615 000 dollars canadiens pour développer leurs projets en 24 mois.

‼️ Avis aux chercheurs basés en Afrique francophone ‼️
Voici une opportunité de financement pour vos projets de recherche portant sur les politiques publiques liées à l’#IA
Intéressés? Faites-le nous savoir en manifestant votre intention à soumettre👉https://t.co/HeQVQSWh7Z#IDIA pic.twitter.com/5jX0Jtecl6

— NIYEL (@NiyelCampaigns) June 15, 2021

« Ce programme vise à combler un besoin criard de recherche et d’analyse des politiques publiques actuelles sur l’intelligence artificielle afin de proposer des solutions pour le développement de stratégies nationales et régionales inclusives sur l’IA », a commenté Valérie Traoré, directrice exécutive de Niyel, qui est soutenue dans cette initiative par le CRDI et l’Agence suédoise de développement et coopération internationale.

Si l’IA se développe plus vite en Europe, en Asie ou encore en Amérique du Nord, le rythme est beaucoup moins rapide en Afrique. Le continent fait pourtant face à de nombreux défis dans des secteurs où l’intelligence artificielle pourrait être bénéfique. Mieux, des indicateurs comme la jeunesse de la population, la croissance démographique, laissent penser que l’Afrique pourrait être un bon terrain pour l’IA.

(AGENCE ECOFIN)