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La FANAF veut mettre en avant un système porteur de développement

 La Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaine (FANAF) compte s’inscrire dans un système d’assurance porteur de développement dans un contexte d’émergence de risques systémiques, a indiqué son président.
“Nous promettons de faire accroître une assurance porteuse de développement mais également facteur de résilience dans un contexte d’émergence de risques systémiques identifiés’’, a-t-il déclaré.
Makhtar Faye intervenait, mercredi, à l’occasion de la 46ème Assemblée générale de la FANAF, une association créée en 1976 et qui regroupe plus de 203 sociétés membres opérant en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
La rencontre se tient à Dakar sous le thème ’’Risques systémiques : assurance et résilience’’.
Il a souligné que “les rares produits d’assurance obligatoires sont l’automobile et les facultés maritimes mais le produit le plus connu est l’assurance automobile”.
“Les clients, particulièrement les Sénégalais, ne prennent que la responsabilité civile automobile pour assurer leur véhicule”, a-t-il fait remarquer.
“Les assurances au Sénégal ont peut-être peur de faire des efforts intervenant dans la gestion de la solidarité nationale”, a-t-il ajouté, estimant que “c’est ce qui explique souvent le fait que les clients veulent se faire rembourser en cas d’accident”.
Le président du comité d’organisation de la FANAF, Souleymane Niane, a, de son côté, déclaré que “l’Afrique représente seulement 10% sur le marché mondial de l’assurance’’, faisant allusion “au marché vie et non vie”.
Selon lui, “la marge de progression et de développement reste très large pour le continent qui détient toutes les clés pour y arriver”.
“L’enjeu réside également dans le fait d’accélérer la démocratisation et la vulgarisation d’un secteur encore trop peu connu et maîtrisé par la population”, a-t-il indiqué.
“En 2020, les pays membres ont collecté 1 356,5 milliards de francs CFA de primes”, a-t-il fait savoir, notant “l’évolution de l’ensemble des primes par rapport à 2019”.
Il a expliqué que “cette évolution est due en partie à la forte croissance observée au Burkina Faso, deuxième pays de la zone avec 14,5% après la Côte d’Ivoire (+6,5%)”.
Dans cette optique, M. Niane a invité “les acteurs de l’assurance, de la finance, à une participation massive, en présentiel ou en virtuel au rendez-vous international de l’assurance et de la réassurance qui aura lieu du 23 au 25 mai”.
Selon un document de presse, les placements des sociétés vie et non vie se sont élevés à 2 761,7 milliards de francs CFA en 2020 contre 1 947,4 en 2019, soit une évolution brute de plus de 8,6%.
Au 31 décembre 2020, les provisions techniques dans les 12 pays pris en compte s’élèvent à 2 199,6 milliards de francs CFA contre 1 947,4 %en 2019, selon la même source.
APS

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