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La consommation de cuivre dans les véhicules électriques augmentera de 1200 % d’ici 2040 (CRU Group)

 Les rapports se multiplient pour confirmer que la révolution verte (5 % de la demande de cuivre en 2020) profitera largement aux pays producteurs du métal rouge d’ici quelques années. La RDC s’active pour accroitre sa part de marché, alors que la Zambie a davantage d’efforts à fournir.

La demande mondiale de cuivre pour alimenter les véhicules électriques devrait être multipliée par 13 pour atteindre 4 millions de tonnes par an en 2040, contre seulement 300 000 tonnes l’année dernière. C’est l’une des conclusions d’un nouveau rapport du CRU Group relayé lundi 21 juin par le média spécialisé canadien The Northern Miner.

Selon les calculs du CRU, la demande de cuivre pour alimenter la révolution verte en cours ne se limiterait d’ailleurs pas à l’automobile, puisque les énergies renouvelables consommeront annuellement deux fois plus de cuivre en 2030. La demande pour les centrales solaires et éoliennes devrait donc passer de 700 000 tonnes en 2020 à 1,8 million de tonnes d’ici la fin de la décennie.

L’un des principaux bénéficiaires africains de ces perspectives intéressantes sera la RDC qui dispose de plusieurs projets en phase de développement. Alors qu’il a lancé il y a quelques semaines ce qui sera d’ici 12 ans la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, le pays devrait en effet voir sa production augmenter rapidement pour répondre à cette forte demande.

La Zambie de son côté serait également bien inspirée d’améliorer son cadre réglementaire et ses relations avec les compagnies minières, afin d’attirer davantage d’investisseurs pour exploiter ses immenses réserves.

Il faut souligner que le CRU classe d’autres métaux de base comme bénéficiaires de cette croissance fulgurante de la demande en lien avec les besoins du monde du futur. Il s’agit notamment du zinc et du nickel.

Le premier est utilisé à la fois dans les énergies renouvelables et les batteries électriques, alors que le second sert principalement pour les batteries électriques. Ce secteur représentera ainsi près de 60 % de la croissance de la demande de nickel d’ici 2040.

(AGENCE ECOFIN)

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