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Journée de la Terre, la planète bleue a elle aussi des droits!

La Journée internationale de la Terre nourricière, selon l’appellation onusienne, ou Journée de la Terre, pour d’autres, est célébrée, depuis 50 ans, le 22 avril. Cette année, alors que certains ignorent son existence, elle intervient dans un contexte particulier. Depuis que le Covid-19 est apparu, les choses ne sont plus comme avant.

Un ciel plus clair, un air plus sain, une ville plus calme. Ironie du sort, au moment où nous aurions pu arpenter les rues de Dakar, le nez en l’air, pour admirer des bouts de ciel bleu, entre des immeubles devenus trop nombreux, nous sommes contraints de réduire nos sorties. Tant pis également pour les nostalgiques des balades nocturnes, en bordure de mer, sous un ciel indigo parsemé d’étoiles. Comme si cela ne suffisait pas, pour une fois que nous aurions pu emplir nos poumons d’un oxygène débarrassé de certaines particules toxiques, nous sommes masqués. Même s’il s’agit d’une punition venue de Dieu, de la Terre ou des deux, elle est n’est pas si terrible. Il y a pire que les privations ponctuelles de liberté.

Pendant qu’à Dakar et ailleurs sur la planète, chez les bien lotis, on a le blues, des familles entières sont confrontées à des situations extrêmes. Nul n’a besoin de se référer aux déclarations alarmistes des organisations internationales pour savoir que la faim s’installe ou persiste, au sein de nombreux foyers. En 2018, le nombre de personnes victimes de ce fléau était évalué à 821 millions, soit une sur neuf dans le monde, selon l’ONU. Combien seront-elles demain?

Bien que les prédictions apocalyptiques soient en vogue, l’espoir d’une vie meilleure, dans un monde équitable, devrait nous pousser à agir afin que la faim soit éradiquée définitivement. La journée de la Terre nous offre l’occasion de prendre conscience de la nécessité de choyer cette planète meurtrie, offrant pourtant le gîte et le couvert, depuis la nuit des temps.

Libérée d’une horde d’humains, soumis aux exigences du capitalisme et de la mondialisation ainsi que de tout ce qui va avec, la planète bleue se porte mieux. C’est une bonne nouvelle pour l’humanité. Cette dernière devrait savoir que malgré les souffrances qui lui ont été infligées, la Terre panse toute seule ses blessures. Mieux, elle revit!

Aujourd’hui plus qu’hier, nous devons prendre au sérieux les écologistes et rallier leur cause en masse. Alors que l’état de nos économies et de nos sociétés fait craindre un désastre planétaire, il est temps d’apprendre à aimer, à respecter et à protéger celle qui nous permettra de sortir de ce cauchemar…

Au même titre que l’humain, la Terre a des droits!

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