Les temps sont durs pour BP à l’instar de nombreuses compagnies du secteur. Mais avec la suppression de 10 000 emplois, le gel des salaires et l’absence de primes pour 2020, l’entreprise espère franchir rapidement cette mauvaise passe liée notamment aux conséquences de la crise sanitaire.
Lundi, BP a annoncé la suppression de 10 000 emplois dans ses effectifs. Une mesure qui devrait permettre de mieux faire face aux défis liés à la gestion de la crise liée à la pandémie de COVID-19.
Si aucune précision n’a été donnée concernant la répartition géographique des suppressions, on estime qu’elles pourraient toucher 2 000 personnes au Royaume-Uni où le groupe emploie environ 15 000 personnes.
La mesure s’appliquera aussi au tiers des 400 postes de l’administration. « Ce sont des décisions difficiles à prendre. Mais nous devons faire ce qui est bon pour BP. Cela nous aidera à être plus performants », a affirmé le directeur général, Bernard Looney dans un courriel adressé aux travailleurs.
L’entreprise qui compte 70 000 travailleurs dans le monde, a décidé de ne pas procéder à des augmentations de salaire en 2020, ni aux versements de primes, afin de mieux préserver sa trésorerie. BP rejoint ainsi l’américain Chevron, qui a annoncé le 28 mai, la suppression de 10 à 15 % de ses effectifs mondiaux.
En Afrique, BP est présente entre autres au Nigéria, en Angola, en Egypte, au Sénégal ou encore en Mauritanie.
Ecofin