La coalition menée par le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a obtenu 54 des 102 sièges du Parlement, soit la majorité absolue.
En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo devra désormais gouverner en cohabitation avec l’opposition. Cette dernière, regroupée au sein de la coalition PAI-Terra Ranka, a en effet remporté 54 des 102 sièges du Parlement lors des élections législatives du 4 juin 2023.
La Constitution du pays dispose que le Parti majoritaire à l’Assemblée nationale obtient automatiquement le poste de Premier ministre. Le chef de l’Etat a ainsi accepté de nommer le président du PAIGC et leader de la coalition PAI-Terra Ranka, Domingo Simoes Pereira dit DSP, au poste de chef du gouvernement.
Ces septièmes élections législatives de l’histoire de la jeune démocratie bissau-guinéenne sonnent comme une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui n’a pu récolter que 29 sièges.
Avec 12 députés, le Parti de la Rénovation Sociale (PRS) arrive en troisième position. Il est suivi par le Parti des Travailleurs Guinéens (PTG) qui a réussi à faire élire 6 députés et l’APU-PDGB, du Premier ministre, Nuno Gomes Nabiam, qui a un député. Ce dernier avait fait pencher la balance au deuxième tour, en faveur du candidat Emballo de la présidentielle de 2019. L’actuel président faisait face à son futur premier ministre, DSP.
Quelque 900 000 électeurs bissau-guinéens étaient appelés à voter pour élire les nouveaux parlementaires pour un mandat de cinq ans. Le vote qui s’est déroulé dans le calme a été supervisé par 230 observateurs internationaux.
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