Pour atteindre ses objectifs climatiques, Pékin a exigé de ses sociétés en charge des énergies fossiles une utilisation accrue du gaz naturel, au détriment du pétrole et du charbon. L’empire du Milieu se lance aussi dans des travaux d’envergure dans le segment des énergies renouvelables.
La société publique chinoise China Petroleum & Chemical Corp (Sinopec) envisage d’investir 30,9 milliards de dollars, au cours des cinq prochaines années, afin de doubler la taille de ses activités dans le gaz naturel. L’objectif est de faire passer les volumes d’échanges de gaz naturel de 44,5 milliards de mètres cubes l’année dernière à 100 milliards de mètres cubes d’ici 2025, précise Mou Haiyong, l’ingénieur en chef de la branche gazière de l’entreprise.
Pour y arriver, la société va mettre en place une nouvelle filiale gazière. Cette annonce survient surtout dans un contexte où le gouvernement chinois a intimé l’ordre à ses entreprises énergétiques de trouver des solutions urgentes pour réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. Cela est même d’une importance capitale, car la Chine est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde.
Sinopec possède des actifs de pétrole et de gaz naturel au Soudan du Sud, au Gabon, en Angola, en Afrique du Sud, au Nigéria, etc.
(AGENCE ECOFIN)
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