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Formation des jeunes de Dakar dans les métiers du Btp : Les référentiels de qualification professionnelle validés

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) va bientôt entrer de plain-pied dans la mise en œuvre du projet Défi-archipelago qui vise à former 450 jeunes dans les métiers du Btp, de l’eau, entre autres, à travers les régions de Dakar, Diourbel, Louga et Kolda. Des méthodologues ont été mobilisés pendant plus d’une semaine pour établir les référentiels de qualification professionnelle dans les métiers du Btp. Il s’agit des référentiels de qualification professionnelle du titre d’ouvrier en écosystème maçon, de plâtriers plaquistes, de peintres applicateurs de revêtement et d’étanchéistes, entre autres. Tous ces référentiels de qualification professionnelle ont été validés hier.
«Le projet Defi-archipelago, tel que conçu, ces référentiels étaient des préalables. Nous avons opté à la fin de ces formations que ces jeunes puissent avoir des titres qui seront reconnus», explique Mbaye Chimère Ndiaye.
Depuis le début du projet, la Cciad travaille avec son partenaire l’Onfp. Laquelle structure, d’après le secrétaire général de la Chambre de commerce, ne ménage aucun effort pour une réussite du projet Défi-archipelago.
Les deux structures ont paraphé en ce sens une convention de partenariat pour relever tous les défis auxquels elles doivent faire face.
Aujourd’hui, indique M. Ndiaye, «la formation des jeunes et l’insertion également sont classées au cœur des politiques publiques de l’Etat, parce que tout simplement nous sommes confrontés à une demande de travail qui ne cesse de galoper chaque année. Donc, l’un des objectifs phare de ce projet Défi-archipelago, c’est de promouvoir l’employabilité des jeunes et aussi l’entrepreneuriat».
Après la validation des référentiels, annonce le Sg, «nous devons aller très rapidement vers des phases de sélection de ces jeunes pour qu’on puisse démarrer très rapidement la formation. La présence des organisations patronales nous rassure, les syndicats également et les enseignants, les professionnels qui sont dans les écoles de formation professionnelle et technique, parce qu’au-delà des formations et des centres nous avons opté pour des formations duales. Ces jeunes doivent être sur le terrain, accompagnés et formés par des professionnels du monde de l’entreprise».

(LEQUOTIDIEN)

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