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Fonctionnement de la justice: l’Etat lance un programme de 250 milliards de F Cfa pour la modernisation de 69 infrastructures

Représentant en visioconférence le ministre de la Justice, Me Malick Sall, à la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale élective de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Mamadou Salif Sow, Secrétaire d’état aux droits humains, a annoncé samedi que l’Etat du Sénégalais a lancé un programme de 250 milliards de F Cfa pour la moderniser de près de 70 infrastructures de la justice.

« La chancellerie va poursuivre son accompagnement dans la mise en place d’un dispositif préventif permettant d’instaurer un environnement de travail plus convivial. La somme de 250 milliards a été dégagée par le président de la République dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures jamais réalisé dans notre pays », a-t-il fait savoir. A l’en croire, un contrat a été signé avec un partenaire stratégique pour un montant de 250 milliards. Ledit programme, qui connaîtra son exécution dans le courant de cette année 2021, comprend 69 infrastructures parmi lesquelles un bâtiment regroupant les sièges de la chancellerie, de la Cour suprême, du Conseil constitutionnel et du Centre national d’archives judiciaires, selon Mamadou Salif Sow.

Il explique que les palais de justice de Pikine-Guediawaye, Rufisque, Mbour, Tivaouane, Diourbel, Mbacké, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Saint Louis et Matam, la Cour d’appel de Kaolack, les tribunaux d’instance de Dagana, Podor, Kanel, Ranérou, Kébémer, Bambey… seront également dotées de logements de fonction pour les présidents et les procureurs.

« La Direction de l’habitation surveillée et de la protection sociale bénéficiera quant à elle de nouveaux locaux ou siège ainsi que toutes ces structures qui sont dans les ressorts des différentes cours d’appel. Les constructions de nouveaux édifices dans le cadre du programme de modernisation de la justice concernent le siège de l’administration pénitentiaire, l’école nationale d’administration pénitentiaire, le camp pénal de Sébikotane ainsi que les maisons d’arrêt et de correction de Fatick, Kaolack, Louga, Matam, Tambacounda, Vélingara et Ziguinchor », a ajouté le représentant du Garde des Sceaux.

De son avis, la mise en œuvre de cet ambitieux programme renseigne sur les fortes ambitions du chef de l’Etat en faveur de l’institution judiciaire.

Retraite des magistrats
S’agissant, par ailleurs, de la pension de retraite des magistrats, il soutient qu’elle est inscrite au rang des priorités de la chancellerie.

D’ailleurs, « pour leur permettre de vivre paisiblement après la retraite, il est prévu de créer des conditions qui leur permettent de préserver leur dignité. Je dois avouer que des magistrats se sont retrouvés après la retraite dans une certaine précarité. Pour remédier à cette situation, la chancellerie a engagé des chantiers importants sur ces sujets et est disposée à en partager les résultats avec le bureau qui sera mis en place. La chancellerie va travailler avec ce nouveau bureau dans la sérénité et la confiance réciproque », a annoncé le Secrétaire d’état aux droits humains du ministère de la Justice.

(LESOLEIL)

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