Actuellement, les ménages vivent une période terrible. Les prix des produits alimentaire ont grimpé d’un cran. Et les nouvelles de la Fao sont loin d’être rassurantes.
L’organisation des nations unies pour l’alimentation (Fao) a informé ce jeudi, que la facture des importations alimentaires dans le monde pourrait bien, cette année, atteindre la somme record de 1800 milliards de dollars. Soit 51 milliards de dollars de plus que l’an dernier.
Et, explique l’institution onusienne, «cette hausse attendue s’explique en premier lieu par l’envolée des prix et des frais de transport plutôt que par l’augmentation des volumes».
Et la Fao ne cache pas son inquiétude. Les pays pauvres vont devoir dépenser plus d’argent pour recevoir moins de quantité. «Le constat a de quoi inquiéter: bon nombre de pays vulnérables dépensent davantage sans toutefois recevoir plus de nourriture», alerte-t-elle.
Et d’après ses prévisions, l’Afrique subsaharienne et le groupe des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires verront le total de leur facture d’importations alimentaires grimper en dépit d’un recul des volumes importés.
«Ce sont des signes alarmants du point de vue de la sécurité alimentaire, car ils indiquent que les importateurs ont du mal à financer ces coûts internationaux toujours plus élevés, ce qui annonce peut-être la fin de leur résilience face à la hausse des prix», souligne le rapport.
Et selon Upali Galketi Aratchilage, économiste de la FAO,”compte tenu de la flambée du prix des intrants, des inquiétudes à l’égard de la météo et de l’instabilité croissante des marchés due à la guerre en Ukraine, les dernières prévisions de la FAO vont dans le sens d’un resserrement des marchés alimentaires et de montants inédits pour les factures d’importations d’aliments.”
En guise de solution, la FAO propose un mécanisme de financement des importations alimentaires visant à apporter un appui en matière de balance des paiements aux pays à faible revenu les plus dépendants des importations alimentaires, dans le but de préserver leur sécurité alimentaire.