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Energie – Conférence Msgbc 2021 : Woodside fera une présentation sur le projet Sangomar

Le représentant pays de la société canadienne va faire pour les participants, l’état des lieux du premier projet pétrolier du Sénégal.

 La conférence MSGBC 2021 sur le gaz et le pétrole, qui doit se tenir à Dakar les 16 et 17décembre est parti pour être un grand succès, si l’on veut se baser sur les participations. La dernière en date est celle de Woodside Energy Senegal, dont le représentant pays, Andy Demetriou, a confirmé hier, la participation de sa structure.
M. Demetriou, dont la société est en train de développer le bloc de Sangomar, à une centaine de kms au sud de Dakar, et d’où seront extraits en 2023 les premiers barils de pétrole du Sénégal, s’est engagé à faire une présentation dans le cadre de la conférence Msgbc 2021. Ce sera l’occasion pour lui, de faire le point, pour les participants, sur l’état du projet Sangomar dont, comme l’a dit Sandra Jeque, la Directrice de Energy Capital & Power International (Ecp), qui organise la conférence Msgbc 2021, «la production à venir, est destinée à transformer le paysage énergétique du pays». Le Quotidien est partenaire média de Energy Capital & Power pour la conférence Msgbc 2021.
Les pays d’Afrique au sud du Sahara ont besoins, pour leur développement, d’un gros apport en énergie fossile comme en ressources renouvelables. La conférence Msgbc2021 sur le gaz et le pétrole, qui comprend un volet exposition, permettra de favoriser des partenariats régionaux, d’encourager les investissements et le développement des secteurs du pétrole, du gaz et de l’énergie. Les dirigeants de Ecp que la conférence offre une belle plateforme pour un secteur énergétique africain tournée vers la croissance, en plus d’être une belle opportunité de rencontre pour les parties prenantes de la région, avec les opportunités qu’offre le secteur énergétique sur le continent.
Cette situation explique la sortie de nombreux dirigeants du continent quant à la décision de certains pays occidentaux d’interdire aux multinationales du pétrole et du gaz de financer les énergies fossiles. Même le président Macky Sall, d’habitude si mesuré, n’a pas su masquer son agacement, en déclarant que ce n’est pas au moment où nos pays africains ont le plus besoin d’énergie pour leur développement que l’on va, sous prétexte de réchauffement de la planète, les empêcher d’exploiter leurs ressources. Surtout que les pays qui lancent ces propositions, n’ont pas eux, hésité à utiliser cette même énergie pour leurs besoins. La ministre sénégalaise du pétrole, Sophie Gladima, qui a déjà confirmé sa participation à la conférence Msgbc, avait affirmé que les technologies actuelles permettaient par ailleurs, de mitiger les effets néfastes des énergies fossiles.

(LEQUOTIDIEN)

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