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Développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal : Saint-Louis à l’école des nouvelles procédures de la Banque mondiale

Les responsables du Projet de Développement Inclusif et Durable de l’Agrobusiness au Sénégal (PDIDAS) ont procédé hier, mercredi 2 juin, au renforcement des capacités des services techniques de la région de Saint-Louis sur les mesures environnementales et sociales. Il s’agit, entre autres, des services impliqués dans la mise en œuvre desdites mesures du PDIDAS qui tend à sa fin. L’atelier réunit une vingtaine de participants qui se pencheront, durant les deux jours, sur les nouvelles procédures de la Banque mondiale sur l’environnement. Une occasion saisie par la Coordonnatrice dudit projet pour dresser un bilan satisfaisant de leurs réalisations.

L ’objectif de cet atelier de deux jours est de renforcer les capacités des acteurs cibles sur la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales et d’appuyer à la confection d’un document d’évaluation des différents outils d’évaluation environnementale. Il s’agissait de renforcer les capacités des services techniques de la région de Saint-Louis sur les techniques d’exploitation des rapports ; les grilles d’évaluation des évaluations environnementales et sociales ; la prise en compte de l’environnement dans le cycle de vie des projets ; la nouvelle politique environnementale de la Banque mondiale ; le Plan d’Action et de réinstallation, entre autres.

En effet, le PDIDAS vise à créer les conditions optimales de mise en valeur de 10 000 hectares, réparties en une vingtaine de blocs irrigués dans neuf communes des régions de Saint-Louis et de Louga. Il s’agit des communes de Diama, Ngnith, Gandon, Fass Ngom, Ndiébène Gandiol, Mbane, Ronkh, Syer et Keur Momar Sarr. Sa mise en œuvre s’articule autour de trois composantes à savoir l’Appui aux acteurs de la filière horticole ; le Développement des infrastructures d’irrigation et l’Amélioration de la gestion des ressources naturelles ; enfin la Coordination, le Suivi et l’Évaluation du Projet.

“Conformément à la réglementation nationale et aux politiques de sauvegarde de la Banque mondiale, le PDIDAS, depuis le démarrage du projet et pour chaque activité qui doit être réalisée, réalise soit une étude d’impact environnemental ou bien des analyses environnementales. Et de ces études, découlent des plans de gestion environnementale et sociale qui sont mis en œuvre. C’est pour cela qu’on a regroupé les services techniques, qui jouent un rôle important dans le suivi de la mise en œuvre de ces plans de gestion, pour renforcer leurs capacités afin que le suivi puisse être pris en charge correctement à la clôture du PDIDAS”, a soutenu sa Coordonnatrice, en l’occurrence Mme Diop Ndeye Coura Mbaye.

Elle a profité d’ailleurs de cette occasion pour dresser un bilan satisfaisant des réalisations dudit projet à travers la gestion et la sécurisation du foncier, la gestion des forêts classées et réserves naturelles, entre autres. Ndeye Coura Mbaye révèle que le PDIDAS a beaucoup contribué à augmenter les productions horticoles. “Nous avions présenté le cadre de résultats du projet à travers les indicateurs de performance qui sont presque tous dépassés largement.

À Mbane, nous avons des projets qui ont été financés à hauteur de 100 millions FCFA à des groupements de producteurs qui ont déjà commencé à produire. Aujourd’hui, en termes d’augmentation des productions horticoles, le PDIDAS a beaucoup contribué à cela avec une production de plus de 100 000 tonnes dans les zones d’intervention”, a-t-elle renseigné.

(SUDQUOTIDIEN)

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