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Côte d’Ivoire : 2020, année noire pour la filière mangue

En Côte d’Ivoire, la mangue est le 3e fruit exporté après la banane et l’ananas. Alors que d’importants efforts ont été consentis ces dernières années pour sa promotion sur les marchés de forte consommation comme l’Europe, la filière fait face actuellement à de nombreux vents contraires.

En Côte d’Ivoire, la campagne 2020 aura été décevante pour la filière mangue. Si les acteurs anticipaient une prouesse à l’export durant ladite saison, rien ne s’est passé comme prévu.

Avec le coronavirus et les mesures de confinement prises en Europe (son principal débouché), la filière a vu ses exportations passer de 32 000 tonnes en 2019 à environ 25 000 tonnes l’année dernière selon les données de l’interprofession (Inter-Mangue) relayées par l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Une douche froide dans la mesure où les prévisions initiales tablaient sur des expéditions comprises entre 35 000-45 000 tonnes à la faveur d’une meilleure lutte contre la mouche des fruits.

Cette contreperformance en volume s’est matérialisée en termes financiers par un manque à gagner de 1,4 milliard Fcfa pour l’industrie. Si les acteurs se gardent pour l’instant d’avancer des chiffres pour 2021, les perspectives de croissance semblent déjà limitées.

En effet, avec la pandémie de coronavirus qui sévit de plus belle en Europe et les restrictions qui sont imposées, certains observateurs craignent que les activités d’exportation ne prennent un nouveau coup.

La Côte d’Ivoire est le premier fournisseur de mangues fraîches en provenance d’Afrique de l’Ouest et la 3e origine fournissant l’Union européenne derrière le Pérou et le Brésil.

La campagne 2021 devrait être lancée en avril prochain.

Ecofin

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