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Conséquences économiques de la pandémie : la chute des prix du baril fera perdre 192 milliards dollars aux exportateurs de pétrole de la Zone MENA

Selon un rapport de l’Institut de la finance internationale, les pays exportateurs de brut de la région MENA, devraient enregistrer une perte de 192 milliards de dollars en 2020, à cause de la baisse des prix du pétrole et des répercussions économiques de la pandémie de COVID-19. Cette perte colossale entraînera d’ailleurs la première récession de la région depuis trois décennies.

Pour rappel, la région MENA est composée de l’Algérie, de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, de Djibouti, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de l’Éthiopie, de l’Iran, de l’Irak, d’Israël, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, de la Libye, de la Mauritanie, du Maroc, d’Oman, du Qatar, du Soudan, de la Syrie, de la Tunisie et du Yémen.

« Sur la base de notre scénario de base d’un prix moyen du pétrole à 40 dollars par baril, les neuf exportateurs de pétrole de la région MENA verraient leurs revenus liés aux hydrocarbures chuter de 192 milliards de dollars, soit 11 % de leur PIB en 2020 (…). En conséquence, le solde cumulé des comptes courants passerait d’un excédent de 65 milliards de dollars en 2019 à un déficit de 67 milliards de dollars en 2020 tandis que le déficit budgétaire se creuserait de 2,9 % du PIB à 9,1 % », indique le document.

Les pays concernés devraient surtout connaitre des difficultés à financer leurs budgets. Une situation qui entraînera une contraction de 0,3 % de l’économie, précise l’institut basé à Washington. D’ailleurs, les déficits budgétaires qui résulteront de la crise, généreront une forte augmentation de la dette publique.

Ecofin

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