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Certification de conformité pour les producteurs : Des personnels de laboratoires formés à la norme Iso 17025

Pour le respect des normes mises en place par le système ouest-africain d’accréditation, des personnels de laboratoires nationaux sont formés à la norme Iso 17025. L’atelier de formation organisé par l’Association sénégalaise de normalisation a débuté hier, lundi 14 juin.

Pour que les analyses des laboratoires soient fiables, ces dernières doivent mettre en place des systèmes de management basés sur la norme Iso 17025. C’est dans ce cadre que l’Association sénégalaise de normalisation a initié un atelier de renforcement des compétences des laboratoires. Le but de cette rencontre est de former les personnels de ces laboratoires aux exigences de la norme Iso 17025 mais également partager avec eux les outils de mise en œuvre d’une bonne démarche qualité basée sur l’Iso 17025 à même de permettre aux laboratoires d’accéder à l’accréditation Iso 17025. « La norme Uso17025 définit les exigences pour l’accréditation des laboratoires d’essais.

L’infrastructure nationale de la qualité repose sur 4 à 5 piliers dont la normalisation, l’évaluation de la conformité, la métrologie. Pour ce qui est du volet évaluation et conformité, on a la composante certification des produits et des systèmes, la composante analyse et essais et la composante inspection et technique. Pour que les essais soient fiables, le laboratoire doit démontrer ses compétences. C’est pour cela que la norme Iso 17025 est définie par un certain nombre d’exigences. Un laboratoire doit pouvoir satisfaire ces exigences. C’est ce que l’on appelle l’accréditation Iso 17025 qui garantit que les résultats fournis par ce laboratoire sont fiables », explique El Hadji Abdourahmane Dione, directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation.

Par ailleurs, il soutient que la certification aux normes permettra aux producteurs sénégalais, surtout avec l’entrée en vigueur de la Zlecaf, d’avoir un marché beaucoup plus élargi. « Dans l’espace économique continental, il n’y aura plus de barrières douanières.

Ainsi ce sont les normes qui vont réguler le marché. C’est pourquoi au niveau de l’organisation africaine de normalisation, un travail est en train d’être fait pour harmoniser les normes au niveau africain. Le producteur sénégalais qui avait un marché de 15 millions avant, aura accès à un marché de près de 300 millions de personnes. Ce qui va lui permettre de tirer profit de cela, c’est la conformité aux normes et l’alignement à ces normes », indique-t-il.

(SUDQUOTIDIEN)

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