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Augmentation du prix de certains produits : Les précisions du ministre du Commerce

Sécurité alimentaire

Le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, était hier à la Fiara. A cette occasion, elle s’est prononcée sur la hausse des prix de certains produits.

Depuis quelques jours, il est noté une augmentation de prix certains produits alimentaires dont la viande de bœuf. Interpellée sur la question hier, alors qu’elle visitait la 21e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara), la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta avoue que les autorités n’ont pas une emprise sur les éleveurs, encore moins sur les commerçants pour les obliger à baisser les prix. En effet, informe-t-elle, ce marché ne fait pas l’objet d’un encadrement, parce que la viande ne fait pas partie de la liste des denrées de première nécessité.

‘’Le principe, depuis 1974, c’est la liberté des prix. C’est seulement les denrées de premières nécessités tels que le riz non parfumé, l’huile en dosette, en fût, l’électricité, l’eau, etc. qui font l’objet d’un encadrement’’, indique-t-elle. Elle ajoute que cet aliment ne constitue pas une nécessité à la survie des populations et que ‘’cette hausse est due à l’augmentation de l’aliment de bétail qui s’est naturellement répercuté sur le prix de la viande’’.

Mais, il n’y a pas que le prix du kilogramme de viande qui a augmenté. Celui de l’huile est également monté. ‘’Si on prend le bidon de 20 litres, par exemple, aucune sanction ne peut être appliquée à un détaillant, car nous contrôlons les prix de l’huile en fut et en dosette’’.

Par ailleurs, lors de cette visite, il a été expliqué à Aminata Assome Diatta que cette édition de la Fiara est axée sur l’employabilité des jeunes. D’après Pape Abdou Fall, la Fiara ‘’est un modèle d’entrepreneuriat pour tous les Sénégalais, parce qu’elle est organisée par le Conseil national et de coopération des ruraux (CNCR) et l’Association des projets de développement à la base (Asprodeb)’’. C’est un modèle d’inspiration pour les jeunes diplômés, ainsi que les jeunes entrepreneurs, pour créer leur propre structure sans attendre l’Etat, d’après lui. ‘’Je pense que le diplôme est une unité de mesure et la personne consciente de son niveau intellectuel, peut créer sa propre société, sans attendre’’, explique-t-il.

Cependant, malgré la diversité des produits locaux répondant, pour la plupart, aux normes, Aminata Assome Diatta regrette l’indisposition d’autorisation Foura permettant de protéger les consommateurs de certains produits. ‘’Nous avons constaté que beaucoup de produits ne disposent pas d’autorisation foura et les services du ministère du Commerce vont rencontrer les fabricants de ces produits, afin de les aider à ce niveau, car celle-ci est obligatoire’’, précise madame la ministre.

Pour rappel, ‘’rester ici, travailler ici et réussir ici’’ est le principal thème de cette 21ème édition, allant du 20 mai au 13 juin 2021.

(ENQUETE)

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