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Agroalimentaire : La Belgique accompagne l’Onfp

La Belgique accompagne le Sénégal à travers l’Office national de la formation professionnelle (Onfp) dans le développement de l’agroalimentaire pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. L’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi (Forem) a été à cet effet en mission au Sénégal la semaine dernière.

L’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi (Forem), à travers ses centres de formation et de compétences, se propose d’apporter son soutien à l’Office national de formation professionnelle du Sénégal (Onfp), pour le développement et le renforcement des formations en agroalimentaire, en vue de la souveraineté alimentaire des Sénégalais. Ce, en veillant à la complémentarité des avancées obtenues dans le cadre de programmes et projets de partenaires, tels que l’Apefe (Archipelago, entreprenariat féminin et entre pairs). Cette co-construction de nouveaux outils de formation dans la chaîne de valeurs de l’agroalimentaire permet à l’Onfp, à travers un accompagnement à distance, d’améliorer ses outils pédagogiques, de diversifier son offre de formation et de mieux l’adapter aux besoins de l’activité économique pour une meilleure employabilité des personnes formées.
A cet effet, une mission d’experts du Forem s’est tenue au Sénégal du 30 août au 3 septembre 2021. Conscients de l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes dans tout le processus d’exécution du projet, les deux institutions envisagent dans la phase d’identification des besoins en formation, de rencontrer l’ensemble des acteurs, principalement les bénéficiaires potentiels que sont les demandeurs d’emploi, les porteurs de projets, les travailleurs des unités de transformation des produits agricoles, les femmes transformatrices de produits agricoles, mais également les opérateurs de formation, les services techniques et les structures d’encadrement et d’accompagnement du secteur de l’agroalimentaire.
A l’issue de ces visites de terrain, un atelier de restitution est prévu pour échanger sur les résultats des rencontres avec les acteurs impliqués.
En effet, l’agroalimentaire se positionne comme la solution au problème des pertes post-récoltes (30% pour les céréales entre la récolte et son utilisation par le consommateur) et entend jouer un rôle essentiel dans la diversification et la valorisation des produits agricoles locaux améliorant sensiblement la nutrition des ménages.
Il a également été démontré que le développement du secteur agroalimentaire favorise la sécurité alimentaire, l’inclusion des femmes, la lutte contre le changement climatique, la croissance de la valeur ajoutée et la création d’emplois. D’où la nécessité de préparer une main d’œuvre qualifiée pour ces nouveaux emplois en faisant évoluer d’une part les programmes de formation et en veillant d’autre part à ce que les compétences des formateurs ainsi que des stagiaires soient mises à jour pour répondre au mieux aux nouveaux besoins du secteur de l’agroalimentaire.

(LEQUOTIDIEN)

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