Au Ghana, la filière cacao est le principal pilier du secteur agricole. Si durant la campagne précédente, l’appareil de production a essuyé une sérieuse déconvenue, les perspectives sont nettement plus positives pour l’année cacaoyère 2020/2021.
Au Ghana, les autorités misent sur un rebond de la production cacaoyère en 2020/2021. Après avoir atteint 770 000 tonnes en 2019/2020, son plus bas niveau depuis 2014/2015, la récolte d’or brun devrait tourner autour de 896 000 tonnes au terme de la campagne en cours.
L’annonce a été faite par Osei Kyei-Mensah-Bonsu, le ministre des Finances, dans son discours sur le budget pour l’année 2021. D’après le responsable dont les propos ont été relayés par Ghanaweb, le pays est déjà en bonne voie pour atteindre cet objectif.
En effet, souligne-t-il, les livraisons de cacao à la Cocoa Marketing Company qui détient le monopole de l’exportation ont déjà atteint 771 461 tonnes à la fin du mois de février.
Alors que la campagne principale qui compte pour 90 % de la récolte totale bat toujours son plein, ce chiffre pourrait encore grimper d’ici la fin mai et s’améliorer encore plus avec la petite traite qui s’étend de juillet à septembre.
Il faut dire qu’en 2020/2021, le tarif en hausse de 28 % à 10 560 cédis (1 842 $) pour la tonne de cacao a incité certains exploitants à réaliser des investissements dans leur plantation, ce qui a eu un effet positif sur la production.
Durant ladite saison, le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) a contracté un prêt de 1,3 milliard $ pour effectuer ses achats de cacao.
Ecofin
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