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Afrique du Sud : Prévue pour ce lundi, la reprise des opérations de Richards Bay Minerals est reportée sine die

Quelques jours après la mort d’un employé dans les violences communautaires contre ses opérations, Rio Tinto a déclaré la force majeure à Richards Bay Minerals le 30 juin. Jeudi dernier, les autorités provinciales ont trouvé un accord et annoncé que Rio Tinto reprendra la production ce lundi.

En Afrique du Sud, c’est un véritable camouflet infligé par Rio Tinto au gouvernement provincial du Kwazulu-Natal. Alors que le Premier ministre Sihle Zikalala a annoncé jeudi dernier la reprise des opérations de sables minéraux à Richards Bay pour le lundi 12 juillet, il semble que les négociations avec la filiale locale du géant minier anglo-australien n’aient pas encore vraiment abouti.

Werner Duvenhage, DG de Richards Bay Minerals (RBM) a en effet indiqué ce week-end que les opérations resteront suspendues tant que les conditions de sécurité optimales ne seront pas réunies. « Nous avons besoin de l’assurance que la sécurité de nos employés est garantie et d’un arrêt immédiat des attaques dirigées contre nos opérations et nos actifs », a déclaré le dirigeant, dans des propos relayés par le média sud-africain The Sunday Times.

Cette sortie laisse donc entendre que les négociations achevées la semaine dernière et le potentiel accord trouvé ne rassurent pas encore Rio Tinto qui, faut-il le rappeler, déplore la mort d’un employé dans les violences communautaires contre ses installations. Pour protéger le reste de ses collaborateurs, la compagnie a suspendu les activités le 30 juin, soit la deuxième suspension en moins d’un an, après celle de décembre 2020.

Si aucune nouvelle date n’a été donnée, notons que les discussions se poursuivent pour une solution définitive à cet épineux problème qui empêche notamment Rio Tinto de poursuivre un investissement de 463 millions $ destiné à agrandir RBM.

(AGENCE ECOFIN)

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