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ADHA en atelier de mise à niveau : les grandes lignes de deux journées de concertation

L’Organisation non gouvernementale Action pour les Droits humains et l’Amitié (ADHA) a organisé les 07 juin et 08 juin 2023 au Centre Socioculturel de Biscuiterie un atelier de mise à niveau ouvert à 20 participants composés en partie de membres de l’organisme de défense des droits humains et d’étudiants de diverses nationalités. Une occasion saisie pour dresser leur bilan, mais aussi revenir sur leur mission et objectifs

Le thème a porté sur « la solution à la méconnaissance des cadres juridiques et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux, législations de promotion et de protection des droits humains. »

Ce séminaire interactif tenu le mercredi 07 juin a débuté par le mot d’ouverture du Président de l’ADHA, Monsieur Adama Mbengue, précédé d’une minute de silence à la mémoire des disparus suite aux récents événements qui ont secoué le Pays.

Ainsi, après ses mots de bienvenue et de remerciement, M. Mbengue a mis l’accent sur l’objectif de la tenue dudit atelier, à savoir armer juridiquement les membres d’organismes de défense des droits humains autour de cadres juridiques, de mécanismes, de législations, de promotion et de protection des droits humains.

En outre, il s’agissait non seulement de former les membres, mais aussi de faire des séries de restitutions dans les instituts de formation professionnelle, les universités et les lieux publiques. Ceci dans l’optique de mieux qui va contribuer à la promotion et à la protection des droits humains grâce à la familiarisation et à l’appropriation des textes.

Le premier module a d’abord porté sur le cadre juridique et les mécanismes nationaux de promotion des droits humains, à savoir les concepts de base de la terminologie, en lien avec la protection des droits humains au Sénégal.

Il a ensuite porté sur une étude du cadre juridique national de protection des droits humains au Sénégal, impliquant la connaissance de l’instrument normatif qui organise l’exercice des droits par la norme consacrant les droits fondamentaux, c’est-à-dire la constitution. Cette partie ayant été traitée par le Chargé des affaires juridiques de l’ADHA, Monsieur le Ousmane Coulibaly.

Selon le rapport d’activité, grâce à cette présentation et aux échanges mutuels, il en est ressorti que les mécanismes nationaux de protection des droits humains au Sénégal sont de trois (03) ordres. D’abord administratifs (direction des droits humains au Ministère de la justice et garde des sceaux), ensuite juridictionnels (conseil constitutionnel, cours suprême…) et enfin les organisations de la société civile.

Adama Mbengue a aussi présenté le cadre juridique régional de protection des droits humains, composé de :

 

La charte africaine des droits de l’Homme et des peuples

La charte africaine de la jeunesse

La charte africaine des droits et bien-être de l’enfant

Le protocole de Maputo

Le protocole sur la cour africaine

Le protocole sur les droits des personnes âgées

 

Pour clôturer cette première journée, il est revenu sur le Cadre légal de la CEDEAO dans la protection des Droits Humains, en mettant l’accent sur les compétence de la cour de justice de la CEDEAO en matière des droits humains, les normes, l’accès à la cour de justice, les procédures (accélérées, effectivité des arrêts, dépens & désistement, et suivi & exécution des arrêts).

Hier 08 juin 2023 a été le deuxième journée a démarré par un rappel des travaux de la première journée par le rapporteur, suivie d’une interaction entre Monsieur Adama MBENGUE Président de l’ADHA et l’assistance.  Il a ainsi, a présenté les mécanismes de protection des Droits de l’Homme, à savoir :

 

Les organes de traites.

 

L’examen périodique universel (EPU)

 

Les procédures spéciales.

Au cours de la pause-déjeuner offerte, les journalistes ont eu l’occasion de poser des questions au conférencier et aux participants.

Après la pause-déjeuner de cette deuxième journée d’échanges, M Mbengue et son binôme ont déroulé une présentation portant sur la commission africaine des droits de l’homme et des peuples et les mécanismes spéciaux et qui traitait des points suivants :

 

Les mécanismes spéciaux et leur utilité

La procédure contentieuse et son importance

L’examen des rapports étatiques

Le rôle des ONG et des OSC.

Une séries de questions-réponses et d’éclairages avec les participants a permis au duo d’étayer ses argumentaires et d’apporter plus de clarifications à l’assistance.  Ainsi se sont terminés deux jours riches en découvertes de textes juridiques nationaux et internationaux et animés par des acteurs dynamiques et experts dans les domaines susmentionnés.

Selon le communiqué final, de par les exposés, les interactions et les recommandations, toute l’assistance a pris connaissance des instruments juridiques et mécanismes.

« Les participants seront des relais dans le cadre du partage de connaissances et seront aptes à mieux faire leur travail pour la promotion et la protection des droits humains.  Dans le même sillage, nous avons ciblé des instituts de formations et des lieux publics dans les régions de Dakar, Saint Louis, Thiès et Ziguinchor pour la continuité d’activités similaires », conclut le document.

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