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Sénégal : Selon Woodside, le premier baril de pétrole attendu au second semestre 2023

Le projet pétrolier Sangomar détenu par Woodside Energy Group Ltd avance à grand pas. Lors de la deuxième édition du Sommet « MSGBC Oil, Gas & Power » qui s’est récemment tenue à Diamniadio, la vice-présidente exécutive des opérations internationales, Shiva McMahon a déclaré que Sangomar, le premier projet pétrolier offshore du Sénégal est achevé à 60% avec le premier baril de pétrole ciblé au second semestre 2023.

Il y a quelques jours de cela, lors de la présentation de leur bilan annuel, Meg O’Neill, la PDG de Woodside Energy, avait affirmé que la phase 1 de développement du champ de Sangomar progresse fortement.

« Avec des activités en cale sèche pour la conversion des opérations de stockage flottant et de production achevées au cours de la période et la campagne d’installation sousmarine commençant en août. Un deuxième navire de forage a commencé à forer en juillet, soutenant la campagne de forage de développement de 23 puits », disait madame O’Neill.

La plus grande société énergétique australienne a révélé que la flambée massive des prix mondiaux du gaz avait fait grimper son bénéfice sous-jacent semestriel de plus de 1 milliard de dollars par rapport à la même période il y a un an.

Elle ajoute que cela a renforcé sa détermination à produire de plus en plus de gaz. Notons que Sangomar qui doit démarrer en 2023, produira du brut utilisé par les raffineurs européens.

L’australien Woodside détient 82% des gisements de pétrole et de gaz en cours de développement, tandis que la compagnie pétrolière nationale sénégalaise Petrosen en détient 18%. Dans un communiqué, la société Petrosen prévoit également de visiter prochainement les plateformes pétrolières et gazières de Sangomar.

eMedia.sn

Macky Sall appelle à un “débat serein et informé” sur les ressources pétrolières et gazières

Le débat autour des ressources énergétiques doit être “serein et informé”, au lieu d’être “parasité par des préjugés et des jugements de valeur sans contact avec la réalité”, a affirmé, jeudi, le chef de l’Etat, Macky Sall, insistant sur la nécessité de mieux informer le public sur cette question.

“Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières”, a-t-il dit, dans son discours, à l’ouverture, ce matin, de la 2ème conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power.

’’Ce qu’on fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes. C’est un minimum d’exigence”, a assuré le chef de l’Etat.

Macky Sall a relevé devant les participants à la conférence, que le Sénégal a atteint “un score très élevé dans la mise en œuvre” de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), selon les conclusions du conseil d’administration de ladite initiative, rendues publiques en octobre 2021.

“Au cours des trois dernières années, le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction.

L’ITIE Sénégal a contribué à l’amélioration des systèmes de gestion de l’information du gouvernement et de l’échange de données inter-agences”, a-t-il signalé. Selon le président Sall, le secteur minier, tout comme le secteur pétrolier et gazier, dispose de registres accessibles en ligne pour le public.

De même, les contrats miniers, pétroliers et gaziers sont publiés sur le site de l’ITIE, qui donne également un aperçu de tous les contrats et de leur statut de publication, assure-t-il. “Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources (…)”, a-t-il martelé.

Le chef de l’Etat demande que, lors de rencontres comme ce sommet sur le pétrole et le gaz, les langues nationales soient intégrées dans la traduction, pour que tout le monde ait le même niveau de compréhension sur les questions des ressources pétrolières et gazières.

“Ce qui compte finalement, c’est que l’exploitation de nos ressources se fasse dans les meilleures conditions de transparence et d’efficacité, pour améliorer les conditions de vie de nos populations et augmenter le progrès de nos pays”, a-t-il indiqué.

APS

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