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Restauration des terres dégradées et amélioration des systèmes alimentaires : «Des opportunités d’emplois verts et décents pour les jeunes», selon Abdou Karim Sall

Le Sénégal, à l’instar des pays du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), a célébré vendredi dernier, la 36ème édition de ladite journée. La présente édition a été célébrée sous le thème : « Jeunes, restauration des terres et systèmes alimentaires productifs».

Dans son discours lu par son conseiller technique n°2, Ibra Sounkarou Ndiaye, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a soutenu que les opportunités ne manquent pas pour «résoudre la problématique de l’emploi des jeunes qui représentent en Afrique, plus de 36% de la main d’œuvre active, pour la tranche d’âge entre 15 et 65 ans». La reforestation et la restauration des terres dégradées constituent autant de «possibilités pour créer des emplois verts et décents permettant ainsi une meilleure valorisation de notre dividende démographique», a ajouté Ibra Sounkarou Ndiaye.

Au Sénégal, la dégradation des terres touche plus de 34% des terres. Le coût annuel de ce phénomène a atteint, d’après les résultats de l’étude sur l’économie de la dégradation des terres, 550 milliards de FCFA ; soit 8% de notre Produit Intérieur Brut (PIB). Pourtant, la restauration des terres agricoles et la valorisation des services des écosystèmes, recèlent d’importantes opportunités pour la relance économique et la création d’emplois. Il conviendrait donc «de transformer les défis en opportunités, tout en optimisant l’utilisation des ressources natures», soutient le ministre. Donc, poursuit-il, «restaurer nos écosystèmes est possible. Il s’agit d’en afficher la volonté ferme doublée d’un engagement de TOUS pour la valorisation de nos atouts et potentiels notamment à travers la pleine participation de la jeunesse». Pour la valorisation du potentiel existant, «les jeunes et les femmes devront occuper une position d’avant-garde» appelle-t-il.

Fort de ce constat, Macky Sall, à l’issue du Conseil présidentiel du 22 avril 2021, à Diamniadio, avait défini, neuf (09) directives en vue d’intensifier le déploiement du Programme d’urgence pour l’insertion et l’emploi des jeunes : «Xeyu Ndaw yi» doté d’une enveloppe de 450 milliards pour les années 2021, 2022 et 2023. Dans la même logique, il a attribué au secteur de l’Environnement et du Développement durable, un quota de 10.000 jeunes. Sept mille (7.000) pour l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille Verte (Asrgmv); trois mille (3.000) dont 2.000 pour la Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des sols (Defccs) et mille (1.000) pour la Direction de l’environnement. La mise à disposition de ces moyens humains, «rendue effective aujourd’hui, devrait permettre de renforcer l’opérationnalisation de l’initiative majeure du PSE vert. Cet effort montre à souhait, l’importance que la plus haute Autorité accorde à la gestion durable des terres et à la jeunesse», a dit le ministre.

(SUDQUOTIDIEN)

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