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Reprise économique post-Covid : Antonio Guterres dénonce de “grands déséquilibres”

Dakar – Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a dénoncé, dimanche soir, à Dakar, les “grands déséquilibres” notés dans le monde en matière d’investissements pour la reprise économique post-COVID. 

“Au-delà de la vaccination, nous voyons de grands déséquilibres en matière d’investissement de reprise post-COVID”, a-t-il dit.

Antonio Guterres s’exprimait lors d’un point de presse qu’il animait avec le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine.

Le patron de l’ONU est arrivé samedi soir à Dakar pour une “visite de solidarité pour le Ramadan” au Sénégal au Niger et au Nigeria.

Selon lui, en Afrique subsaharienne, la croissance économique cumulée par habitant pour les cinq prochaines années a été estimée par le Fonds monétaire international comme étant inférieur de 75% par rapport à celle du reste du monde.

Il estime que sur cette base, “seule une reprise solidaire, résiliente et durable” permettrait de mettre fin à cette pandémie et de récolter les fruits d’initiatives selon lui prometteuses comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Cette perspective devrait se fonder le programme 20-30, élaboré sous l’égide de l’ONU, pour éliminer l’extrême pauvreté, réduire les inégalités et protéger la planète.

Elle devrait aussi se baser sur l’agenda 2063, un plan directeur de l’Union africaine dont l’ambition proclamée est de transformer l’Afrique en puissance mondiale à travers un développement inclusif et durable.

“Malgré les injustices qu’elle subit, l’Afrique continue à montrer sa résilience et montrer sa capacité à faire face à de nombreuses crises. Il faut reconnaitre l’Afrique comme une terre d’opportunités”, a souligné Antonio Guterres.

Concernant la vaccination contre le COVID-19, il fait observer que “le monde a besoin d’une véritable équité mondiale”, estimant que la situation actuelle constitue à ses yeux “une grave faillite morale”.

“Il est inacceptable qu’aujourd’hui, 80% de la population africaine ne soit pas toujours pas vaccinée. Les pays riches et les sociétés pharmaceutiques doivent accélérer dans le don de doses et accélérer dans la production locale de vaccins’’, a lancé le secrétaire général des Nations unies.

www.aps.sn

 

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