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Remise d’une décortiqueuse de riz aux femmes de Dar Salam : La communauté bayotte voit le bukut en rose

Mamadou Diallo, maire de Nyassia, a doté les femmes de la communauté bayotte de Dar Salam, qui préparent leur prochaine cérémonie d’initiation, d’une décortiqueuse de riz. «Ce geste est une continuité des actions que nous sommes en train de faire depuis qu’on est à la tête de la mairie et qui sont d’alléger la pénibilité des travaux domestiques des femmes. C’est la 13ème décortiqueuse remise à travers la commune», renseigne l’édile de Nyassia, pour qui ces populations sont à l’aube de leur cérémonie de circoncision prévue pour août prochain. «Aujourd’hui, avec la remise de cette décortiqueuse, ce sont les 2/3 de leurs charges qui sont amoindries. Cet outil leur permet en outre de gagner et du temps et de réaliser à l’avenir des économies», a-t-il indiqué.
C’est en 1976 que remonte la dernière initiation du Peuple bayotte communément appelée bukut (cambathiou, en langue bayotte). Et la prochaine prévue au mois d’août prochain se prépare activement à travers toute la commune de Nyassia. Des préparatifs à n’en plus finir qui nécessitent beaucoup d’engagements et d’investissements du côté des populations, notamment des femmes. Des ménagères et rizicultrices dont incombe le gros du travail. Ainsi, affirme Clémentine Manga, porte-parole des femmes bénéficiaires de Dar Salam, cette machine va contribuer à alléger leurs charges et la pénibilité de leurs travaux domestiques. Et ce, surtout dans ce contexte de préparation du bukut qui nécessite une série d’activités dont le décorticage du riz. «On ne peut donc que remercier le maire pour ce geste très important pour nous et qui nous soulage beaucoup», s’est-telle réjouie. Non sans manquer de demander de l’aide alimentaire auprès des autorités, afin de permettre à leur communauté de faire face à la forte affluence et de réussir cet événement culturel.
«Cet intrant constitue un atout pour ma population, car les femmes ne vont plus se déplacer à Ziguinchor ou Nyassia pour piler le riz», renchérit le chef de village de Dar Salam, Bacary Bodian.

(LEQUOTIDIEN)

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