Début juin, Ivanhoe Mines et ses partenaires ont conclu un accord pour transformer annuellement jusqu’à l50 000 tonnes de concentré en cuivre blister, avant l’exportation. Pour expédier directement le concentré de cuivre, la compagnie a obtenu une dérogation officielle.
Kamoa Copper, filiale locale de la coentreprise qui exploite la mine de cuivre Kamoa-Kakula en RDC, a commencé les expéditions de concentré de cuivre sur le marché international. C’est l’annonce faite le 19 juillet par Ivanhoe Mines, qui précise que les premiers camions ont quitté le site samedi 17 juillet pour le port de Durban en Afrique du Sud, avant l’exportation finale.
#NEWS – Kamoa-Kakula begins exporting copper concentrate internationally as production ramps up; Phase 1 operating costs and majority of Phase 2 capex expected to be funded from copper sales and in-place facilities: https://t.co/qf6nn332LX#mining #Africa #ESG #copper #DRC pic.twitter.com/X7UgrTwq24
— Ivanhoe Mines (@IvanhoeMines_) July 19, 2021
« Alors que la phase 1 de l’usine de concentration de Kamoa-Kakula monte en puissance pour atteindre une production stable, la mine produit désormais plus de concentré que la fonderie de cuivre de Lualaba située à proximité, ne peut en traiter », a déclaré Marna Cloete, présidente et directrice financière d’Ivanhoe Mines.
Début juin, la compagnie a en effet conclu un accord avec une fonderie détenue par la China Nonferrous Metal Mining pour la production de cuivre blister à partir d’un maximum de 150 000 tonnes de concentré chaque année pendant une décennie. Parallèlement, Kamoa Copper a obtenu le 8 juin les dérogations nécessaires pour exporter toute sa production qui, au final, est destinée aux sociétés Citic Metal et Gold Mountains.
Pour rappel, Kamoa-Kakula est entrée en production le 25 mai et deviendra d’ici quelques années la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, avec plus de 800 000 tonnes de concentré produites annuellement. Pour cette année, la mine devrait avoir un rendement plus modeste, compris entre 80 000 et 95 000 tonnes de concentré de cuivre.
Le projet est détenu à parts égales par Ivanhoe Mines et son partenaire chinois Zijin Mining (39,6 % chacun), alors que l’Etat congolais y détient 20 % d’intérêts. Le reste (0,8 %) appartient à Crystal River Global Limited.
(AGENCE ECOFIN)