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Microentreprises face au Coronavirus : quelles solutions pour aider les petits commerces africains ?

Les microentreprises maintiennent l’économie locale des pays en voie de développement. Les entrepreneurs se retrouvent toutefois à lutter pour leur survie dans le contexte de la crise covidienne. Gouvernements et organismes de développement devraient peut-être prioriser le soutien à ces initiatives plutôt que l’aide à la croissance.

Selon une enquête du Forum Economique Mondial, les petites entreprises maintiennent l’économie locale des pays en voie de développement. Près de 80% des biens de consommation de base sont vendus dans les magasins et les marchés. En Afrique subsaharienne, 90% des emplois se trouvent dans des entreprises de moins de 50 employés.

Malgré toutes ces raisons pour lesquelles elles sont cruciales pour l’économie, les petites entreprises luttent pour leur survie, alors que la pandémie de Covid-19 menace leurs activités. Leur capacité à fonctionner en ces temps de crise est affectée, laissant les entrepreneurs sans aucun autre moyen que d’écouler les stocks périssables à des prix réduits, ou à l’inverse, d’augmenter les prix des produits importés.

Pour causes, les restrictions imposées aux petites entreprises en Afrique depuis le début de la maladie à Coronavirus ont ralenti les activités économiques, conduisant à l’arrêt temporaire ou à la fermeture de nombreux commerces. Entre couvre-feux, manque d’approvisionnement et arrêt des voyages, les secteurs dépendants ont été affectés par la crise actuelle.

Pour soutenir les petites entreprises, plusieurs solutions s’offrent aux organismes de développement et aux gouvernements. Entre autres, déplacer la cible des efforts de l’aide à la croissance vers la survie des entreprises. Ceci revient à trouver le moyen de réduire les coûts sans compromettre la croissance future, offrir aux clients de nouveaux moyens d’accéder aux produits (livraison), ou encore, proposer des conditions d’emprunt souples.

Comme autre solution, la création d’un espace virtuel d’échanges d’expériences pour mieux gérer les crises. Les acteurs du développement pourraient soutenir l’apprentissage à distance, en raison des mesures de distanciation sociale à respecter. La mise en réseau à travers le numérique pourrait également permettre aux petits entrepreneurs de construire un espace d’échanges avec les fournisseurs, afin de réfléchir à des solutions aux défis communs.

L’impact d’une réponse rapide et d’une action dans les délais peut être un facteur décisif pour la survie d’une entreprise. En apportant un soutien à court terme, les acteurs du développement pourraient aider les petites entreprises à survivre à la crise.

Ecofin

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