Agence Ecofin – Malgré tous les efforts entrepris ces derniers mois, dans ce sens, l’OPEP n’a pas vraiment réussi à stimuler l’augmentation des cours du pétrole brut qui ont quelque peu stagné, obligeant l’organisation à maintenir des coupes de l’offre.
Les prix du pétrole brut ont atteint, lundi 25 mars, 86 dollars le baril avec une hausse de 2,03 % pour le brent. Simultanément, le West Texas Intermediate (WTI) atteignait 82,45 dollars pour une augmentation de 2,26 %.
Cette hausse survient dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées notamment sous l’effet de l’intensification des attaques de la Russie contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine qui, elle-même a attaqué, samedi dernier, la raffinerie de pétrole russe de Kouibyshev opérée par Rosneft.
Dans le même temps, l’annonce par l’OPEP et ses alliés de maintenir leur politique en cours axée sur la réduction de leur offre pétrolière, aurait selon les analystes également contribué à la hausse des prix du brut.
Si dans l’ensemble une hausse des prix du pétrole brut fait l’affaire des producteurs notamment africains comme le Nigéria dont le budget est majoritairement financé par l’exportation d’or noir, la question des effets de la situation sur les pays africains non producteurs de brut se pose.
Lors d’une récente intervention, Sergei Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères indiquait que Moscou a doublé ses exportations de produits pétroliers vers les pays africains ces derniers mois, malgré les sanctions occidentales.