Au Mali, seuls le Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS) et la Redevance Statistique seront désormais versés sur les équipements d’énergies renouvelables.
Le projet d’ordonnance adopté le 18 mars dernier en conseil des ministres, exonère ces équipements de la TVA et des Droits et Taxes exigibles au cordon douanier. « L’exonération de ces équipements permettra notamment l’amélioration du mix énergétique, la poursuite des investissements dans le solaire et le respect des engagements souscrits par le Gouvernement en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de promotion d’énergies propres et en matière de sauvegarde de l’environnement », a souligné Bamako.
Comme dans la majorité des pays de l’Uemoa, l’accès à l’électricité au Mali est limité, avec de fortes disparités entre les zones urbaines et rurales.
Selon les dernières données, seule la moitié de la population urbaine avait accès à l’électricité, alors que dans les zones rurales, l’accès est limité à seulement 16,7 % de la population. La part des énergies renouvelables et des systèmes hybrides est estimée à 4,3 %.
L’ambition du pays à travers le Plan d’Action National d’Énergies Renouvelables (PANER) est de porter, la capacité installée des EnR, y compris les grandes centrales hydroélectriques, à 1416 mégawatts (MW) d’ici 2030, en ce concerne le raccordement au réseau ; soit une multiplication par neuf par rapport à 2010. Pour l’off-grid, la capacité installée devrait passer à plus de 600 MW d’ici 2030.
Ecofin