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Le solaire et l’éolienne ont constitué 67% des nouvelles capacités électriques installées à travers le monde en 2019

Les centrales solaires et éoliennes ont constitué, en 2019, quelque 67 % des nouvelles capacités électriques installées à travers le monde selon un rapport de BloombergNEF, avec 118 GW. Le photovoltaïque à lui seul a représenté 45 % des nouvelles centrales devenant ainsi la quatrième source d’énergie au monde.

Le photovoltaïque à lui seul a représenté 45 % des centrales construites dans le monde avec 118 GW installés, révèle le rapport « Power Transition Trends 2020 » de BloombergNEF (BNEF), datant du 1er septembre 2020. Il a également été le premier choix dans un tiers des 138 pays pris en compte par le rapport, dont entre autres l’Inde, l’Italie, l’Australie, la Namibie, les États-Unis et le Chili.

« La forte baisse des coûts des équipements solaires, principalement les modules solaires, a rendu cette technologie largement disponible pour les entreprises et les réseaux. Le photovoltaïque est désormais omniprésent et un phénomène mondial », a affirmé Luiza Demôro, analyste chez BNEF et auteure principale du rapport.

La capacité mondiale de centrales solaires installées dans le monde s’élève désormais à 651 GW, faisant de la technologie la quatrième source d’énergie au monde devant l’éolien (644 GW) et derrière le charbon (2 089 GW), le gaz (1 812 GW) et l’hydroélectricité (1 160 GW). En termes de production, le solaire a fourni en 2019, 2,7 % de l’énergie consommée dans le monde contre 0,16 % il y a une décennie.

En 2019, 39 GW de centrales à charbon ont également été construits dans le monde contre 19 GW en 2018. Cependant, la production d’électricité à partir de cette source a baissé de 3 % en 2019 par rapport à l’année précédente en raison du ralentissement dans l’utilisation de ces infrastructures. Même si leur capacité continue à s’accroître, les centrales à charbon fonctionnent en effet moins souvent. Leur taux d’utilisation moyen est passé de 57 % en 2018 à 50 % en 2019.

« Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec les nouveaux projets de renouvelables ou gaziers. Mais dans les nations les moins développées, en particulier en Asie du Sud et du Sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction, souvent avec le soutien financier de créanciers japonais ou chinois », explique Ethan Zindler, responsable Amérique à BNEF.
(Ecofin)

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