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Lancement du programme SD3C : 15 milliards pour assurer la résilience dans les zones transfrontalières

C’est d’une enveloppe de 15 milliards de francs Cfa que va bénéficier sur six ans le Sénégal dans le cadre du programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques (SD3C). Ledit programme, conçu en partenariat avec les trois agences des Nations unies (Fida, Fao et Pam), concerne, outre le Sénégal, les cinq pays du G5 Sahel pour un coût total de 180 millions de dollars Us, soit environ 99 milliards de francs Cfa.
«Le caractère régional du SD3C se justifie par les problématiques transfrontalières des 6 pays sahéliens concernés», indique le document de présentation du projet, précisant que le programme vise à consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes. «Le total du financement s’élève à 27 948 millions de dollars Us, soit environ 15 milliards 443 millions 688 francs Cfa, y compris le financement parallèle du fonds vert pour le climat», a indiqué mardi Pr Moussa Baldé parlant de la composante pour le pays du programme. En présence des responsables des différentes structures partenaires, le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural procédait à Diamniadio, au lancement du SD3C. «Cet événement est la concrétisation d’une ambition manifestée au cours des négociations d’octobre dernier par les Etats membres du G5 Sahel, le Sénégal et le Fida, qui était de voir le démarrage effectif du programme SD3C avant la fin du premier semestre de l’an 2021», a magnifié Benoit Thierry, représentant régional du Fida en Afrique de l’Ouest.
A l’échelle du pays, 1er à avoir lancé le programme, l’objectif est d’accroître les capacités de résilience pour près de 200 mille personnes. «Le programme SD3C bénéficiera à 18 mille ménages agropastoraux pour un total d’environ 180 mille personnes», a fait savoir Pr Baldé. «Pour la première pha­se de 3 ans, le total des financements mobilisés s’élève à 3,74 ­­­­milliards», a encore relevé le Maer. Cette phase qui s’étend de 2021 à 2023 concerne les départements de Kanel (Ma­tam), Podor (Saint-Louis) et Goudiry (Tambacounda). La 2ème phase qui va s’étendre sur la période 2024-2026 va toucher les zones de Matam, Bakel, Ranérou, Salémata et Saraya, a indiqué le document de présentation.  Au­gmen­tation de la productivité et de la production agro-sylvo-pastorales et halieutiques, intégration économique par des interventions visant le renforcement des marchés transfrontaliers et dialogue politique, coordination et gestion intégrée sont les trois composantes du programme.

(LEQUOTIDIEN)

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