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La justice néerlandaise déclare que les parts d’Isabel Dos Santos dans Galp doivent retourner à l’Angola

L’Angola cherche à augmenter ses revenus alors que la pandémie pèse sur ses finances et contrecarre ses tentatives de modernisation des infrastructures pétrolières vieillissantes. La famille Dos Santos est dans la ligne de mire des tentatives de Luanda pour récupérer des ressources.

Le 27 juillet, un tribunal néerlandais a prononcé une décision selon laquelle les 6 % de participation indirecte d’Exem dans le producteur public portugais d’hydrocarbures (Galp) doivent être retournés à l’Etat angolais. Le tribunal avait été saisi par l’Etat angolais en février dernier, car Exem est une société de droit néerlandais.

Son propriétaire était le feu Sindika Dokolo, époux d’Isabel Dos Santos, fille de l’ancien président angolais, José Eduardo Dos Santos. Les juges néerlandais ont déclaré que cette acquisition a été « entachée d’illégalité, permettant à Mme Isabel dos Santos d’engranger un gain financier extraordinaire au détriment de Sonangol et, par conséquent, de l’Etat angolais ».

Si techniquement, Isabel Dos Santos est l’héritière directe des actifs d’Exem, elle nie tout lien direct avec la holding et nie aussi avoir commis des actes répréhensibles, ajoutant qu’elle fait simplement l’objet d’une chasse aux sorcières politique de la part des nouveaux dirigeants angolais. De son côté, Exem a affirmé qu’elle fera appel de cette décision.

Selon les Luanda Leaks, les 6 % ont été acquis en 2006 pour 99 millions de dollars avec l’argent de Sonangol. Aujourd’hui, ils valent plus de 500 millions de dollars.

(AGENCE ECOFIN)

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