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La construction de la première centrale nucléaire d’Egypte devrait démarrer en 2022 avec le Russe Rosatom

 Le patron de Rosatom, Alexey Likhachev, avait déclaré en mars 2021 que la Russie espérait recevoir un permis de construire pour la centrale nucléaire égyptienne d’El-Dabaa au second semestre de 2021, pour un début des travaux en 2022. Le chronogramme semble respecté.

L’Autorité égyptienne des centrales nucléaires (NPPA) a soumis à l’ENRRA (Autorité nationale de régulation nucléaire et radiologique) les documents nécessaires à l’obtention du permis de construire pour les unités 1 et 2 de la centrale nucléaire d’El-Dabaa. L’information provient du ministère égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables qui a fait savoir, vendredi 2 juillet, que la société nucléaire publique russe Rosatom « devrait » être chargée de fournir la technologie.

Ayman Hamza, porte-parole dudit ministère, a précisé à l’agence de presse russe Tass « qu’on s’attend à ce que le permis de construction des deux premières unités soit accordé au cours du premier semestre de l’année prochaine » et qu’il sera « suivi des procédures de rédaction des dossiers pour les unités 3 et 4 ».

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Rosatom a déclaré dans un communiqué que la soumission de cette demande était une « étape importante » pour le projet, car la construction proprement dite ne pourra commencer qu’après l’octroi d’une licence.

En novembre 2015 au Caire, la Russie et l’Egypte ont signé un accord intergouvernemental – finalisé en décembre 2017 – d’une valeur totale de 30 milliards de dollars, pour la construction de la première centrale nucléaire égyptienne. Les deux pays ont également signé un accord visant à accorder à l’Egypte un prêt d’Etat de 25 milliards de dollars pour couvrir 85% des travaux. Le reste du financement devant être couvert par des investisseurs privés égyptiens. En octobre 2029, l’Egypte doit commencer à rembourser ce prêt, qui a été accordé au taux de 3 % par an.

La centrale d’El-Dabaa – qui se trouve dans le gouvernorat de Matrouh sur la Méditerranée – comprendra quatre unités équipées chacune d’un réacteur VVER-1200 de génération III+ de 1200 MW. La mise en œuvre du projet est prévue sur 12 ans.

(AGENCE ECOFIN)

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