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La compagnie aérienne RwandAir envisage de doubler sa flotte d’ici 5 ans

En pleine crise sanitaire, l’industrie mondiale du transport aérien vit au rythme des incertitudes. Une situation exceptionnelle qui n’empêche pas à RwandAir de garder un œil sur sa boussole alors qu’elle affute déjà sa stratégie post-pandémie.

Malgré la stagnation de l’industrie mondiale du transport aérien, RwandAir projette de doubler sa flotte d’ici cinq ans. C’est ce qu’a confié Yvonne Manzi Makolo, la présidente-directrice générale de la compagnie nationale rwandaise à CAPA, le mercredi 14 juillet. « Mais encore une fois, ce projet est basé sur l’évolution du marché. Nous devons revoir nos plans au fur et à mesure que les choses se déroulent. Comme vous le dites, il est très difficile de planifier en ce moment », nuance Yvonne Manzi Makolo (photo).

« Mais comme je l’ai mentionné, pour le moment, nous essayons de survivre. Nous la gardons donc telle quelle pour l’instant [notre flotte, Ndlr] », ajoute la PDG. RwandAir dispose actuellement d’une flotte de 12 avions – dont deux Airbus A330, quatre Boeing 737-800, deux Boeing 737-700, deux Bombardier CRJ-900 et deux Dash 8-400 – d’une moyenne d’âge de 8,2 ans. L’an dernier, la compagnie a toutefois annulé ses commandes portant sur deux Boeing 737 MAX 8 et deux Airbus A330neo.

Quoi qu’il en soit, le travail sur le mix de la flotte sera décidé de concert avec Qatar Airways qui est en pourparlers finaux pour l’acquisition de 49% du capital du pavillon national rwandais. Le transporteur qatari s’est déjà emparé d’une participation de 60% dans le nouvel aéroport international de Bugesera (à l’est de Kigali).

Mais il est désormais clair que RwandAir va adopter une nouvelle stratégie dans le développement de son réseau. « Nous voulons vraiment nous concentrer sur la connexion de l’Afrique, encore mieux qu’avant. C’est toujours un marché mal desservi, et nous pensons qu’il y a beaucoup de potentiel en termes de rapprochement des destinations africaines et au-delà du continent », affirme madame Makolo.

(AGENCE ECOFIN)

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