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Kaolack-Gouvernement et transparence dans la gestion des ressources minérales : La coalition ad hoc affûte sa stratégie

La Coalition pour la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources minérales a poursuivi au cours de la journée du samedi dernier, à Kaolack, son assemblée générale de renouvellement de son bureau et conseil d’administration. A ce sujet, Ibrahima Sorry Diallo, le président sortant est remplacé par le Dr Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur à l’UGB de Saint-Louis. Un homme qui, malgré les nombreux acquis concoctés par son prédécesseur entend consolider la moisson et relever les nombreux défis qui attendent cette coalition de la société civile.

Parmi ces défis, on relève l’épineuse question de la répartition des revenus concernant les ressources en pétrole, gaz, hydrocarbures et mines, au niveau de laquelle les populations ne se sentent pas servies équitablement. Des décrets présidentiels et autres lois ont certes été formulés, mais leur matérialisation sur le terrain est toujours allée au détriment des populations. Tout comme la prise en compte des questions environnementales et sociales, jugée encore timide et dont beaucoup considèrent d’ailleurs comme parent pauvre de la gouvernance du secteur extractif sénégalais. Le vœu de la coalition est que les sociétés pétrolières, gazières et minières respectent le droit environnemental. Autrement dit que leurs exploitations ne laissent plus derrière elles, des impacts dommageables aux riverains des sites environnants.

Le 3ème axe de ces perspectives va ainsi à la transparence. Un sujet apparent auquel la coalition poursuivra son renforcement tout en veillant sur la redynamisation de ses antennes régionales afin de garder sa particularité d’être la seule coalition en Afrique possédant des ramifications partout dans les régions abritant des ressources minérales soit à présent un total de sept (7) régions couvertes contre quatre (4) en 2013. Ainsi, en 2003, alors que la coalition venait à peine s’investir sur le terrain minier, d’importants changements venus de ses prérogatives ont été opérés avec l’Etat.

Après avoir poussé le gouvernement du Sénégal à adhérer à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), la coalition est montée à la première place en Afrique et la 4ème dans le monde. Aujourd’hui, au Sénégal, cette organisation de la société civile a insufflé et accompagné le projet de révision du Code minier. Et ce en proposant 26 points dont 23 acceptés. Son action à présent consiste à re voir avec son partenaire de l’Etat le nouveau Code pétrolier et d’autres instruments juridiques afin de mieux renforcer le système de gouvernance, la transparence en particulier pour que les populations comprennent davantage la gestion de ce genre de patrimoine et en bénéficier pour autant et de manière régulière et équitable.

(SUDQUOTIDIEN)

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