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ISRA : Du matériel agricole d’une valeur de près de 360 millions pour la chaîne de valeur riz

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a acquis, grâce à un financement de près de 360 millions FCA de la Banque islamique de développement (BID), des tracteurs équipés de charrue, des motofaucheuses, des mini-moissonneuses et des motoculteurs équipés de niveleuses, a appris l’APS de source officielle, vendredi.
Ce matériel agricole est destiné au renforcement de la station de l’ISRA située à Séfa, près de la ville de Sédhiou (sud).
“C’est fondamental que l’ISRA ait les moyens de développer des programmes de recherche de qualité sur les semences. Et ce matériel permet de faire un bond qualitatif, surtout dans le cadre de la mise en œuvre de la convention signée avec le projet de développement de la chaine de valeur riz”, a expliqué le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Moussa Baldé s’exprimait au cours de la cérémonie de réception de ce matériel agricole composé de trois tracteurs, vingt motofaucheuses, deux mini-moissonneuses et trente motoculteurs.

La cérémonie a eu lieu dans la cour de l’entreprise de montage Foland, implantée sur le pôle urbain de Diamniadio.

“Si on veut avoir une production durable, déclare-t-il, il nous faut une recherche de qualité qui nous permettra de nous adapter aux changements climatiques.”
Moussa Baldé explique que “c’est dans ce cadre que l’ISRA met par exemple en œuvre une stratégie pour avoir de nouvelles variétés à cycle court et pour lutter contre la salinisation des sols’’.
Le directeur de l’ISRA, Momar Seck, précise que ce matériel est destiné au programme national de production de la chaîne de valeur riz, cofinancé par l’Etat du Sénégal et la BID.

Un programme qui s’inscrit dans le cadre de l’autosuffisance en riz au Sénégal, rappelle-t-il.

L’ISRA a signé une convention avec l’unité de gestion du projet, en vue de produire des semences de pré-base, mais aussi de mieux accompagner les multiplicateurs dans la production de semences de base et aller ensuite vers les semences certifiées, a expliqué son directeur général.
L’institut a pu mettre au point des variétés adaptées en fonction des différentes zones agro-écologiques mais aussi des besoins des populations, à travers ce programme dénommé chaîne de valeur.
“Avec ce matériel et l’expertise au niveau de l’Institut, nous parviendrons à augmenter la production de semences pré-base des différentes variétés de riz, atteindre les quantités suffisantes de semences certifiées et permettre aux producteurs d’en disposer suffisamment”, a ajouté Momar Seck.
Le but, a-t-il rappelé, est de “pouvoir atteindre l’autosuffisance en riz au niveau du territoire national”.
(APS)

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