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Invasion Russe : De la guerre en Ukraine, à l’affrontement économique mondial

L’Ukraine est en guerre contre la Russie, officiellement depuis le jeudi 24 février 2022, et l’annonce du président russe, Vladimir Poutine, d’une opération militaire. Depuis, les quarante-quatre millions d’Ukrainiens vivent un drame humain d’une brutalité et d’une ampleur sans précédent en Europe, depuis la guerre en ex-Yougoslavie. Un drame au regard duquel les répercussions économiques peuvent paraître dérisoires. Et pourtant, le monde l’a rapidement compris, ce conflit est en train de bousculer les pays, les marchés, et de plonger des nations entières dans l’incertitude.

Des producteurs de bananes africains, aux consommateurs de blé ukrainien en Égypte, ou en Algérie, par exemple, en passant par l’Europe du gaz et du pétrole, les métaux, les mines et les banques. Aucun secteur n’est à l’abri des répercussions géopolitiques engendrées par ce conflit.

La crise prend des allures de « guerre économique totale » pour reprendre l’expression du ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire. Car la réaction des Occidentaux et notamment des Européens ne s’est pas fait attendre. Un blocus économique de la Russie s’est mis en place. L’Europe et les États-Unis ont réagi avec une vigueur inédite à l’invasion de l’Ukraine. Sanctions, fermeture du ciel aérien, gel des avoirs des oligarques, exclusion de certaines banques des services de paiement mondiaux. Le système financier russe est au bord de la rupture.

Ces sanctions seront-elles efficaces ? L’arme économique pourra-t-elle faire plier Moscou ? Le prix à payer pour l’Europe sera-t-il supportable ? Voilà quelques-unes des questions que pose cette crise. Avec d’ores et déjà une certitude, le monde qui émergera de cette crise ukrainienne ne sera plus celui que nous connaissons.

Pour en parler et évoquer les bouleversements économiques engendrés par l’aventurisme de Vladimir Poutine, nous recevons trois experts réputés.

– Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS).

– Julien Vercueil, vice-président de l’Inalco, l’Institut national des Langues et Civilisations orientales, économiste et spécialiste du monde post-soviétique, mais aussi des pays émergents.

– Didier Julienne, stratège en Ressources naturelles, professeur à l’École de guerre économique, ancien trader en métaux stratégiques.

(RFI)

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