Le président russe Vladimir Poutine a promis ce mercredi une série d’aides financières aux particuliers et aux entreprises pour faire face à l’avalanche de sanctions, assurant surmonter la « blitzkrieg » économique occidental contre la Russie.
Vladimir Poutine accuse l’Occident de mener une guerre totale à l’encontre de la Russie. Une « blitzkrieg », une guerre-éclair à la fois politique et économique, mais aussi, dit-il, « une guerre de l’information ». « Un comportement odieux, dit-il, indécent, des propos hypocrites derrière lesquels, affirme le président russe, se cachent des objectifs géopolitiques hostiles ».
Et Vladimir Poutine de comparer les sanctions occidentales à des « pogroms », autrement dit aux persécutions qui ont visé les populations juives en Russie au début du XIXe siècle, car, poursuit-il, les pays occidentaux ne veulent pas « d’une Russie forte et souveraine ».
Des promesses d’aide financières face à la situation économique
D’après le maître du Kremlin, l’opération militaire en Ukraine est un succès et elle a été selon lui déclenchée car toutes les options diplomatiques avaient été épuisées. « Nous n’avions pas d’autre choix, martèle Vladimir Poutine. Car nous ne permettrons pas que l’Ukraine serve de tête de pont à des actions agressives contre la Russie ».
Face aux sanctions économiques, il a toutefois promis d’augmenter « le minimum vital, les salaires de fonctionnaires », les retraites et de supprimer des entraves administratives pour les affaires. Le président russe s’est efforcé de rassurer : « notre économie, le budget de l’État, les entreprises privées ont toutes les ressources nécessaires pour résoudre les tâches à long terme », a-t-il affirmé, estimant que « même dans la situation actuelle, nous devons parvenir à une réduction de la pauvreté et des inégalités ».
Il a qualifié la situation actuelle d’« épreuve » qui doit « mobiliser » les Russes, et dont il assure qu’elle sera surmontée. « Avec dignité, un travail acharné, un travail en commun et un soutien, nous surmonterons toutes les difficultés », a-t-il dit.
(Avec AFP)