Aux prises avec une inflation galopante, une dépréciation de sa monnaie et une hausse de sa dette publique, Accra a sollicité un programme de financement de 3 milliards de dollars auprès du FMI pour rétablir les équilibres de la balance des paiements.
L’économie ghanéenne a enregistré une croissance de 4,8 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2022, selon les données publiées, le mardi 20 septembre par le Service national des statistiques (GSS).
« La forte baisse de la croissance que nous avons enregistrée au premier trimestre a été légèrement inversée », s’est félicité le chef du GSS, Kobina Annim, lors d’une conférence de presse.
Selon lui, l’industrie manufacturière a été l’un des principaux moteurs de croissance entre le 1er avril et le 30 juin de l’année en cours. Ce secteur a en effet enregistré une croissance de 4,4 % en glissement annuel contre une contraction de 0,5 % au premier trimestre.
La croissance du secteur de l’agriculture a ralenti à 4,6 % par rapport à la croissance révisée de 5,1 % au trimestre précédent, alors que le secteur des services a progressé de 5,2 % contre 5,6 % entre le 1er janvier et le 30 mars de l’année en cours.
Au premier trimestre 2022, la croissance de l’économie ghanéenne avait ralenti à 3,3% contre un taux de 7% enregistré au dernier trimestre 2021.
Deuxième producteur d’or (depuis 2021) et de cacao en Afrique, le Ghana est aux prises avec une inflation galopante, une dépréciation de sa monnaie et une hausse de sa dette publique.
Le gouvernement qui a imputé ces difficultés économiques à une combinaison de facteurs exogènes, dont la covid-19, la guerre en Ukraine, ainsi que le ralentissement de la croissance économique en Chine et aux Etats-Unis, a sollicité un programme de financement de 3 milliards de dollars auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour rétablir les équilibres de la balance des paiements.
Agence Ecofin