A la UneAfriqueEntreprenariatEntreprisesInternationaleStartups

Entreprises : seules 4 villes africaines figurent dans le classement mondial des meilleurs écosystèmes de start-up (Startup Genome)

Le Caire, Le Cap, Lagos et Nairobi sont les seules 4 villes africaines figurant dans le Top 100 des meilleurs écosystèmes de start-up . Le continent est très faiblement représenté, à 4% contre 38% pour l’Europe.

Pour la toute première fois, l’organe de recherche Startup Genome a classé quatre villes africaines dans une liste des 100 premiers écosystèmes émergents. Les 4 villes africaines, qui se sont toutes classées dans la moitié inférieure, sont Le Caire (Egypte), Le Cap (Afrique du Sud), Lagos (Nigéria) et Nairobi (Kenya).

Ces villes ne représentent que 4% des écosystèmes émergents couverts par la liste. Aucun pays d’Afrique francophone n’apparaît dans le classement. Au niveau mondial, l’Europe est en tête avec 38%, suivie de l’Amérique du Nord (32%), et de l’Asie pacifique (22%). Les 10 villes possédant les meilleurs écosystèmes émergents sont : Mumbai, Jakarta, Zurich, Helsinki, Guangzhou, Barcelone, Madrid, Philadelphie et Manchester.

Startup Genome s’est basé sur un total de 7 facteurs de réussite, à savoir la performance, le financement, la portée du marché, le talent, la connectivité, les connaissances et les infrastructures. Ces facteurs mettent en évidence l’impact des écosystèmes sur la performance économique et le succès des start-up en phase de démarrage, ou encore l’accès au financement, pour ne citer que cela.

Le rapport a regroupé plus de 250 écosystèmes de start-up et vise à répondre aux questions clés que les fondateurs, les investisseurs et les gouvernements se posent, notamment sur les écosystèmes les plus performants du monde (où les jeunes pousses ont les meilleures chances de réussir au niveau mondial), et sur ce qui justifie l’échec ou le succès des écosystèmes de start-up dans le monde.

Si Startup Genome ne reconnaît l’Afrique que dans son classement de 2020, cela implique qu’il n’y a pas eu d’innovations ou de données suffisantes sur les start-up africaines au cours de la décennie écoulée. Cela pourrait soulever des questions sur la place et la portée des start-up africaines dans le monde.

Ecofin

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus