Il a finalement passé 207 jours en prison. Le numéro deux et héritier de Samsung est libre depuis ce vendredi 13 août. Cette libération conditionnelle pour Lee Jae-yong intervient après qu’il ait été incarcéré en janvier à l’issue d’un retentissant procès pour corruption où l’ancienne présidente du pays avait aussi été condamnée.
Selon les termes de cette libération, Lee Jae-yong ne peut ni voyager ni travailler pour Samsung sans autorisation du ministère de la Justice.
Contexte économique difficile
Pourtant, dans un communiqué, le ministère semble affirmer que cette libération pourra aider le pays dans un contexte économique difficile. Notamment pour gérer la pénurie de semi-conducteurs. Reste à savoir si le gouvernement va-t-il alléger les conditions de sa liberté. Samsung investit en tout cas des milliards de dollars dans des usines de semi-conducteurs sur le sol américain.
La chambre américaine de commerce à Séoul a elle-même plaidé pour la libération de Lee Jae-yong contre l’avis de millions de Coréens qui ont manifesté pour rappeler au président ses promesses d’en finir avec les liens illicites entre politique et groupes privés.