Le gaz naturel renouvelable contient du méthane, deuxième facteur du changement climatique. Le méthane des exploitations agricoles joue un rôle clé dans le problème.
Malgré la pression croissante des défenseurs de l’environnement à rejeter le gaz naturel renouvelable qu’ils considèrent comme un moyen de maintenir les combustibles fossiles dans le mix énergétique, Chevron accélère ses efforts dans ce sens. La major américaine travaille sur un projet de conversion de fumier de vache en gaz naturel renouvelable aux Etats-Unis.
Avec son partenaire de coentreprise Brightmark LLC, un gestionnaire de solutions de gestion des déchets, ils ont annoncé qu’ils construiront 10 nouvelles installations dont la production servira à alimenter les camions long-courriers. Les deux parties avaient annoncé, il y a quelques mois qu’elles en construiraient 28 dans sept Etats, la première devant démarrer cette année.
We’re excited to announce that we will be developing 10 RNG projects with @Chevron as they utilize this #sustainableenergy. Together with @Chevron we will be able to offset 341,536 metric tons of CO2 which is equivalent to planting 379,604 acres of forest. https://t.co/TmnteDSkcM
— Brightmark (@BrightmarkE) August 24, 2021
Actuellement, la construction d’une usine de ce type coûte 30 millions de dollars. Il s’agit pour les partenaires de capter le méthane émis par les exploitations agricoles, les décharges et d’autres sites et de le transformer en un carburant plus propre. Il faut souligner que l’agriculture contribue à plus de 38 % aux émissions globales de méthane, ce qui en fait une problématique importante dans les efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
« Nous pensons qu’il s’agit d’une bonne solution pour des carburants de transport à faible teneur en carbone. Nous pensons que nous pouvons inciter les flottes de camions à changer de carburant », a déclaré Andy Walz, président de la division Americas fuels & lubricants de Chevron dans des propos relayés par Bloomberg.
(AGENCE ECOFIN)