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Amadou Kane, ancien Ministre « Pourquoi les autorités doivent surveiller la privatisation de la BICIS »

Amadou Kane, ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, a pris part à la 46e assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf) qui se tient actuellement en terre sénégalaise. Il a saisi l’occasion pour alerter l’opinion sur la privatisation de la Bicis vers la partie détenue par BNP Paribas. « on va vers la privatisation de cette banque. Ce sont des banques qui sont importantes en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Elles sont créditées d’avoir un portefeuille de grande qualité. Ce sont des banques qui ont aussi de très grande notoriété. Il se trouve de façon spécifique qu’aussi bien au Sénégal qu’en côte d’ivoire, ces banques voient la participation de l’État.

Celui du Sénégal est actionnaire à la Bicis à hauteur de 24,9%. Et l’État de Côte d’Ivoire est également actionnaire important au niveau de la Bicis. Pour cette raison et pour des raisons liées à la place qu’occupent ces banques sur l’échiquier national, il est essentiel que nos États prêtent une attention toute particulière à cette privatisation », a-t-il sensibilisé. Avant d’enchaîner : « on ne peut pas laisser cette privatisation se faire sans qu’un œil avisé, attentif des autorités ne surveille le processus. Non pas pour interférer directement de façon intempestive, mais pour s’assurer que le processus est correct et ensuite pourquoi ne pas en faire une opportunité historique de faire en sorte qu’il y est un pôle financier national où l’État serait en partie ou d’autres opérateurs nationaux se regrouperont afin de pouvoir créer un pôle national avec des mécanismes de décision qui soient au niveau local ».

Selon l’ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, les banques étrangères sont toujours les bienvenues mais, plaide-t-il, il faut que nous ayons des banques locales pour que nous puissions les challenger. « Et que nous ayons des banques de grande qualité à même de pouvoir financer les besoins importants du Pse au Sénégal. Il faut que cette privatisation fasse l’objet d’un suivi attentif des autorités », a-t-il encore dit.

EMEDIA

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